La localité d’Amoutchou (130 Km au Nord de Lomé) a accueilli en fin de semaine dernière, une cérémonie de lancement officiel d’une session de formation des techniciens et agriculteurs spécialisés en culture de coton, a constaté sur place l’Agence de presse Afreepress.
Organisée par le Centre de Recherche Agronomique de la Savane Humide (CRA-SH), cette session de formation avait pour objectif de démontrer « l’efficacité des bonnes pratiques sur la fertilité du sol et la productivité de la filière cotonnière ». Il a été concrètement question de renforcer la capacité des participants dans les domaines de la maîtrise de la physiologie du cotonnier, de la fertilisation des sols cultivés, du semis-direct sous couverture végétale, de la gestion intégrée des ravageurs ainsi que de la récolte et la préservation de la qualité du coton.
Selon les experts et chercheurs brésiliens, formateurs sur cette session, l’initiative vise à contribuer de façon durable à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du coton togolais à l’extérieur. La rencontre s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des actions du plan stratégique de la filière cotonnière du Togo.
L’Ambassadeurs du Brésil au Togo qui était à la rencontre, a salué l’initiative, qui selon lui, est le résultat « concret de la 2ème phase du projet coton 4+Togo, dont le document a été validé à Lomé en août 2014». Après avoir fait l’historique de ce projet, l’Ambassadeur Antonio Carlos de Salles Menezes, a rappelé que la mise en œuvre de cette 2ème phase est la preuve de la volonté du Gouvernement Brésilien d’accompagner certains pays africains dans leur efforts pour l’amélioration des rendements en coton graines et la compétitivité de leurs filières cotonnières face aux vicissitudes du marché mondial de la fibre.
Le coup d’envoi des travaux a été donné par le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh, représentant le Ministre de l’Agriculture. Celui-ci a remercié le gouvernement pour les réformes engagées dans la filière cotonnière avec l’élaboration d’un document d’orientation stratégique pour que d’ici 2022, la filière cotonnière togolaise demeure intégrée, jouisse d’une bonne gouvernance, soit compétitive, attractive et durable, avec des acteurs professionnalisés, pour une production annuelle minimum de 200.000 tonnes de coton de bonne qualité.... suite de l'article sur AfreePress