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Komi Sélom Klassou : «Nous avons l’impérieux devoir de protéger et de sauver la mer et l’océan»
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Ouverture du site des Side Events dans le cadre du Sommet extraordinaire de l`UA sur la sécurité maritime
Lomé, le 10 octobre 2016. L`esplanade du Palais des Congrès de Lomé transformé en site accueillant les Side Events (manifestations et activités parallèles) se déroulant dans le cadre du Sommet extraordinaire de l`UA sur la sécurité et la sûreté maritimes, et le développement en Afrique. L`inauguration de ces Side Events a été effectuée par le Premier ministre Klassou et Carlos Lopes de la CEA (Commission économique des Nations Unies pour l`Afrique).


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© Afreepress (Lomé, le 10 octobre 2016)-Le Premier ministre togolais, Komi Sélom a donné le ton des travaux du Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique qu’abrite le Togo du 10 au 15 octobre 2016. C’est en présence du Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes, a constaté l’Agence de presse Afreepress.


Cette importante rencontre à l’issue de laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 Etats membres de l’UA vont procéder à la signature et l’adoption du projet de charte sur la sécurité maritime en Afrique, est perçu comme un « événement historique » pour l’Afrique par le représentant personnel du chef de l’Etat togolais, « tant pour son enjeu dans le processus de développement du continent, que par la pertinence des thématiques qui sont retenues ». Il l’est aussi, a-t-il souligné, en ce qu’elle permettra, à travers les décisions qui seront prises, d’en finir avec les zones de non-droit et de pencher sur les questions relatives à la piraterie maritime, la pêche illégale, la migration non-contrôlée et les trafics

«Nous avons l’impérieux devoir de protéger et de sauver la mer et l’océan en en faisant un espace d’entente et de coopération entre les nations ainsi qu’un outil de développement durable », a-t-il exhorté tout en situant les participants les participants à ce sommet sur la nécessité de protéger les océans.

«Point n’est besoin ici de rappeler que la capacité de l’homme à tirer profit de la mer et de l’océan, à faire des espaces maritimes au fil du temps non seulement des lieux de circulation et d’échanges entre les différentes parties du monde. Mais en même temps, malheureusement, des zones de conflit et de trafics de tout genre qui, à terme, s’ils ne sont pas jugulés, compromettront dangereusement l’apport de cette économie bleue au développement du continent africain », a prévenu le Premier ministre.

«La sûreté et la sécurité maritimes se heurtent à la vulnérabilité des cadres juridiques existants au manque ou à l’insuffisance d’aides à la navigation, ainsi qu’à l’absence d’études hydrographiques modernes, de cartes nautiques à jour et d’informations sur la sécurité maritime dans plusieurs Etats africains», a ajouté Carlos Lopes, Secrétaire général adjoint de l’ONU.

Pour celui-ci, le trafic de conteneurs constitue un autre « problème de taille ». En effet, a-t-il insisté, «chaque jour, plus de sept millions de conteneurs de toutes dimensions sont transportés à travers le monde, les responsables des ports et des services de douane ne sont guère en mesure d’en contrôler le contenu. L’expérience récente indique que ces conteneurs sont utilisés pour toutes sortes de transport clandestin, allant de terroristes à des produits interdits ».

La cérémonie de lancement de cette Conférence sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique est perçue comme une opportunité de plaidoyer sur la budgétisation sensible aux enfants. Isselmou Boukhary, le Représente résident du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Togo a été le défenseur de la cause.

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