Comme annoncé depuis quelques jours, le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), un regroupement de quatre (4) partis politiques de l’opposition togolaise, a officiellement ouvert ce lundi à Lomé son colloque sur l’alternance politique en Afrique.
Cette rencontre, selon la présidente de ce regroupement de partis politiques, se présente comme un lieu de réflexion sur « les stratégies les plus adéquates » pour obtenir l’alternance au Togo.
« La succession de hold-up électoral, la conception patrimoniale du pouvoir, les réflexions communautaristes des tenants du pouvoir montrent à suffisance qu’au Togo, le pouvoir n’est pas encore dans les urnes et nous avons le devoir, nous, partis politiques et les organisations de la société civile de nous battre d’abord pour l’y amener, et permettre ensuite des compétitions saines entre partis politiques comme dans toute démocratie digne de ce nom », a indiqué la présidente de CAP 2015, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson.
Ce colloque, selon Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, se tient au moment où le continent connaît une recrudescence de la « pratique de l’arbitraire » et une « banalisation des successions dynastiques » à travers des mascarades électorales qui permettent à des hommes sans aucune légitimité de s’accrocher indéfiniment au pouvoir. « C’est malheureusement le cas dans de nombreux pays dont le Togo », a-t-il indiqué tout ajoutant qu’« au Togo, en mai 2015, la Cour constitutionnelle entérine les résultats frauduleux de la présidentielle d’avril 2015 ».... suite de l'article sur AfreePress