Les taxes et autres impôts perçus dans les gares routières officielles contribuent à la mobilisation des ressources pour la cagnotte des villes et mairies. Ces ressources sont utilisées pour offrir les services. Les gares routières sauvages elles, participent à l’anarchie. Leur prolifération est inquiétante et une rencontre d’information et de sensibilisation sur ces gares routières sauvages a réuni le 5 octobre à Badou, le préfet de Wawa, Amédjénou Yao Samuel et les délégués des transporteurs ainsi que ceux syndicaux. Il existe des dispositions réglementaires qui sanctionnent l’exploitation anarchique des gares non autorisées. L’autorité a exhorté les acteurs et les syndicats du transport au respect des dispositions en vigueur en la matière et à la mise en œuvre effective de l’arrêté interministériel du 05 octobre 1997 portant organisation des gares routières.
«Malgré l’induction de la prolifération anarchique des gares routières, ce phénomène s’amplifie et continue d’entraver la fluidité du trafic dans les villes du pays » a laissé entendre le préfet.
C’est une situation déplorable que vivent les villes et agglomérations du pays dont le parc automobile s’agrandit et où le chômage et la pauvreté poussent la plupart des jeunes vers l’informel. Les voitures non autorisées aux plaques immatriculées pour le transport privé, sont improvisées pour le transport quotidien des passagers au prix du tarif officiel.... suite de l'article sur Autre presse