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Appel à travailler de façon intégrée pour humaniser le développement
Publié le samedi 15 octobre 2016  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
Visage actuel de la plage de Lomé, section centre-ville et hôtel PALM BEACH
Lomé, le 23 juin 2015. Petit tour d`horizon de la plage de Lomé, lieu privilégié de détente et de repos pour plusieurs Loméens.


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Les Nations Unies apportent leurs expertises en matière de sécurité et de la sureté maritimes et le développement en Afrique. Elles sont présentes à Lomé en marge du Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la thématique à travers son Secrétaire général adjoint et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), M. Carlos Lopes.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi après sa rencontre restreinte avec les chefs d’agences du système des Nations Unies (SNU) au Togo, le diplomate est estimé qu’« on ne peut plus séparer la dimension économique, sociale et environnementale dans le cadre du développement » et que les acteurs issus aussi bien du gouvernement, de la société civile que des partenaires au développement, chacun doit «travailler de façon intégrée pour humaniser le développement».

La plupart des pays africains ont assujetti leur développement autour de l’aide publique au développement (APD). Au cours des dix dernières années, cette aide se situait entre 40 et 48 milliards de dollars par an, soit environ 3% du PIB du continent. Pour M. Carlos, l’Afrique doit trouver des alternatives au cours des prochaines années puisque celle-ci «va continuer à baisser».

Actuellement une partie de cette aide est orientée dans les réponses aux crises humanitaires et aux questions de migration. Et d’avertir : « C’est l’argent mobilisé par les pays africains eux-mêmes qui fera la différence pour faire face aux questions de développement».

La situation économique en Afrique connait des transformations. Selon M. Lopes, le prix des matières premières a chuté au cours des dernières années. Alors que 65% des exportations des pays africains sont constituées de matières premières non transformées, 80% des dépenses des Etats sont issues des recettes d’exportations.

Parallèlement le marché interne porte les 2/3 de la croissance qui ne se reflète pas dans les recettes des états. Le taux de fiscalité en Afrique est de 16% contre 33% pour la moyenne mondiale. Selon Carlos Lopes, les pays africains sont encouragés à élargir leur assiette fiscale en améliorant le taux d’imposition des grandes firmes.
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