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14 millions de dollars pour résorber :« l’ampleur et la gravité accrue de la pauvreté au Togo »
Publié le vendredi 13 decembre 2013  |  AfreePress




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Un crédit de 14 millions de dollars, soit environ 7 milliards de francs CFA, a été accordé au Togo par l’Association Internationale de Développement (IDA), approuvée par la Banque Mondiale (BM).

Avec cet appui budgétaire, le Togo va appuyer ses efforts dans l’amélioration de la gestion des finances publiques et renforcer la croissance économique des différents secteurs de développement.

L’approbation de ce financement par la BM, vient soutenir le 6e crédit d’appui à la croissance économique et à la gouvernance, qui s’aligne sur la 2ème phase du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP-II), dont l’objectif est de réduire la pauvreté et de relancer la croissance.

Pour Madani M. Tall, Directeur des opérations de la BM pour le Togo, ce crédit vient en réponse à « l’ampleur et la gravité accrue de la pauvreté au Togo ».
Selon lui, ce financement doit servir à mettre l’accent sur une série de réformes axées sur les populations les plus défavorisées, notamment à « promouvoir la croissance généralisée des revenus, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté », a-t-il souligné.

Le 6e crédit d’appui à la croissance économique et à la gouvernance vise à améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques en rendant public les informations capitales sur ces finances.
Au demeurant, c’est pour soutenir l’agriculture, le coton, les industries extractives l’électricité et les télécommunications, afin que ces secteurs profitent aux ménages ruraux pauvres, aux petits agriculteurs et aux producteurs.

« Le Togo semble tout à fait en mesure d'afficher une croissance économique soutenue parce qu’il dispose d’abondantes réserves de phosphate de bonne qualité, jouit d’un climat favorable à l’agriculture, a un port naturel en eau profonde et a un secteur du commerce dynamique », a remarqué Madani M. Tall.

Johannes Hoogeveen, chef de l’équipe du projet de la Banque Mondiale n’a pas manqué de rappeler sa satisfaction par rapport à ces projets.

Gaël N.

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