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Sukuk: 3 pays de l’UEMOA lèvent 766 milliards de FCFA sur le marché islamique
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Agence de Presse Africaine


© aLome.com par DR
Edoh Kossi Amenounvé, Directeur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM)


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Abidjan (Côte d’Ivoire) - Trois pays de l’Union économique et monétaire (UEMOA) ont levé 766 milliards de FCFA sur le marché financier régional à travers cinq sukuk (obligations islamiques), a annoncé, mardi, à Abidjan le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, Jacques Konan Assahoré.

Selon M. Assaohoré qui s’exprimait à la cérémonie d’admission de ces obligations islamiques à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en marge du 2ème Forum africain sur la finance islamique organisé par la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD), la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo ont levé au total ‘’766 milliards de FCFA , soit 2,2 milliards de dollars’’.

Poursuivant, Jacques Konan Assahoré a précisé qu’il s’agit du "Sukuk Etat de Côte d’Ivoire 5,75% 2015-2020" ; "Sukuk Etat de Côte d’Ivoire 5,75% 2016-2023" ; "Sukuk Etat du Sénégal 6,25% 2014-2018" ; "Sukuk Etat du Sénégal 6,00% 2016-2026" et du "Sukuk Etat du Togo 6,5% 2016-2026".

Le Sénégal a été le premier pays de l’UEMOA à expérimenter le Sukuk en 2014. Il a été suivi par la Côte d’Ivoire en 2015, puis le Togo en 2016. Ces Sukuk ont été admis à la cote de la BRVM pour permettre à ceux qui veulent acquérir ou céder des titres, de pouvoir le faire.

‘’Il s’agit à travers cette obligation de faire en sorte que ceux qui n’ont pas pu souscrire à l’émission primaire pussent acquérir ou vendre les titres sur le marché secondaire géré par la BRVM. A partir d’aujourd’hui, si vous voulez acquérir des titres Sukuk Etat de Côte d’Ivoire, Etat du Sénégal ou Etat du Togo, vous pouvez les acquérir à travers le canal de la BRVM’’, a expliqué M. Assahoré.

Pour le Directeur du Trésor public ivoirien le Sukuk est un ‘’instrument novateur’’ qui constitue une source ‘’alternative de financement pour mobiliser le maximum de ressources’’, car a-t-il souligné, avec les ‘’instruments classiques qui sont les obligations et les bons, nous sommes un peu essoufflés’’.

L’emprunt obligataire classique répond au principe de la finance conventionnelle et le Sukuk répond au principe de la finance islamique qui prohibe les taux d’intérêts, a expliqué pour sa part le Directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounvé.

Auparavant, le Président du Conseil d’administration de la BRVM, Pierre Atépa Goudiaby a salué le ‘’succès’’ que constitue l’admission le même jour de cinq titres à la BRVM. ‘’C’est la première fois au monde’’, a-t-il relevé. Le recours des pays de l’UEMOA au Sukuk vise à diversifier les investisseurs qui commençaient à être essoufflés à partir des instruments classiques.

LS



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