Le Collectif Sauvons le Togo (CST) n’a pas foi en la « fiabilité » du processus électoral en cours et tient à le faire savoir. Réunis en conférence de presse mercredi, les principaux responsables de ce regroupement de formations politiques de l’opposition et d’associations de la société civile ont indiqué aux médias avoir mis à jour, une vaste manœuvre destinée à « frauder » les élections législatives.
Selon le CST, le système de fraude découvert par ses services informatiques consisterait pour ses architectes à mettre en place des doublons des centres et bureaux de vote dans l’ensemble des circonscriptions électorales du pays. Dans les circonscriptions électorales favorables à l’opposition, soutient cette coalition, des centres de vote ont été créés en doublon et insérés dans la liste des centres de vote d’un autre canton de la même circonscription électorale.
On cite le cas mis à jour dans la nuit de mercredi dans le village de Nagré, dans le canton de Nikrouma à Dapaong (600 km au nord de Lomé) où les populations ont mis la main sur le nommé Flindjoa Sadjo avec en sa possession, des urnes. Selon les témoignages rapportés par le site d'information togoinfos.com, la personne incriminée était en train de « ramasser des urnes entreposées clandestinement dans une salle » lorsqu’il a été arrêté. « Dans le lot des urnes entreposées, l’on retrouve des urnes des localités qui sont déjà desservies », indique le site.
Cette protestation du CST vient au moment où la présidente de la CENI, Angèle Aguigah appelait les Togolais à aller voter « massivement » ce 25 juillet dans le calme et la sérénité.
Plusieurs institutions et organisations à vocation internationale oeuvrent depuis le début du processus pour un scrutin transparent, apaisé et sans violence.
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