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TOGO: Akomabou Kondo succède à Kodjo Awoudji
Publié le vendredi 13 decembre 2013  |  togosite.com




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L’ancien Vice-président du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), Akomabou Kondo, succède depuis hier 12 décembre 2013, au président sortant Kodjo Awoudji. C’est à l’issue du cinquième congrès électif de ce mouvement estudiantin, organisé hier à la chaine-ouest du restaurant sur le Campus Universitaire de Lomé, que la nouvelle équipe a été rendue publique.

Prenant la parole pour son mot de bienvenue, Kodjo Awoudji, président sortant du MEET, a estimé qu’ « aujourd’hui c’est un grand jour, parce que ce congrès est placé sous le signe de l’alternance au pouvoir ». A l’endroit des étudiants et congressistes présents dans la salle, M. Awoudji a laissé entendre que « ce cinquième congrès électif montrera que notre mouvement est un mouvement responsable ».

Tout a commencé par l’observation d’une minute de silence en mémoire de l’illustre disparu, le grand homme qu’ont connu l’Afrique et toute l’humanité, Nelson Mandela. Après la présentation du bilan du bureau sortant, que les responsables jugent satisfaisants, le débat a été ouvert aux étudiants venus nombreux pour assister au congrès électif. Aussitôt, la démission de l’ancien bureau a été présentée solennellement par le président sortant, Kodjo Awoudji pour laisser place à l’investiture du nouveau bureau en vertu des textes régissant le fonctionnement du MEET. Ainsi, un nouveau bureau de neuf (9) membres a été installé, avec à sa tête, le nouveau président en la personne de Akomabou Kondo, qui d’entrée de jeu, sait déjà ce qui les attend, lui et son équipe. « La tâche ne sera pas du tout facile à la nouvelle équipe, car le défi à relever est si immense à savoir », a-t-il dit.

Pour M. Kondo, « nos universités doivent dépasser aujourd’hui les stades actuels de production de chômeurs pour parvenir à la modernité, c’est-à-dire adapter l’enseignement supérieur au besoin du marché. Car, il est malsain qu’après de longues années d’étude supérieure assortie d’un diplôme, on est pas apte pour l’emploi parce que cela ne rime pas avec le besoin du marché ».

M.A / F.S (Telegramme228)

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