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Le rail africain: un investissement peu rentable
Publié le jeudi 20 octobre 2016  |  RFI


© aLome.com par Parfait
Vers une résurrection timide du train dans le paysage urbain togolais
Lomé, le 18 août 2015. Scènes urbaines dans la capitale togolaise.


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Alors que l’Afrique dispose des taux de croissance démographique et urbaine les plus élevés au monde, la question des transports devient cruciale pour le développement du continent. Comment organiser une mobilité durable ? Cette question a été soulevée cette semaine, lors d’un colloque à Paris, organisé par la SNCF, la Société nationale des chemins de fer français. Le rail pourrait représenter une alternative, mais cette solution coûte très cher.

Dans les villes d’Afrique subsahariennes, 80 à 90 % des transports publics se font dans le secteur informel. Des minibus, souvent anciens, polluants et parfois dangereux, convoient chaque jour des millions d’Africains. Pour se déplacer d’une ville à une autre, voire d’un pays à un autre, les Africains privilégient aussi la route.

Le fret ferroviaire africain ne représente que 7 % du volume mondial de transport de marchandises. La part du transport de passagers par rail ne s’élève qu’à 2 %.

«Le ferroviaire en Afrique, c’est le parent pauvre, estime Mohammed Smouni, directeur développement à l’Office national du chemin de fer du Maroc. Les réseaux sont dans un état préliminaire. On a encore la voie métrique. Les trains ne dépassent pas les 50-60 km/heure. Le ferroviaire a un rôle à jouer dans le développement socio-économique des pays africains. C’est une question de volonté politique et de vision à moyen ou long terme. Plus que de la volonté, il faut de l’audace. »
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