Diplomatie
La capitale togolaise transfigurée
Publié le vendredi 21 octobre 2016 | Jeune Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lomé en pleine grande toilette pour accueillir le Sommet de l`UA d`octobre 2016 Lomé, le 29 septembre 2016. Grand carrefour de GTA. Divers services de l`Etat togolais mis à contribution pour redorer l`image de la ville. |
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- 18/10/2016
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par Georges Dougueli
Journaliste spécialisé sur l'Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement d’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne pour les Grands reportages et les coulisses de la politique.
Après avoir été dédaignée et rayée de la carte diplomatique pendant quatorze longues années d’un embargo aussi inefficace que contre-productif, Lomé est aujourd’hui debout et rayonnante.
Crânement, la capitale togolaise se préparait à abriter, le temps d’un sommet, le centre nerveux de l’Union africaine en matière de sécurité et de sûreté maritimes. Un rendez-vous qui marque son retour dans l’agenda diplomatique continental.
Et c’est heureux, car la belle ne s’est jamais aussi bien portée qu’en étant au centre de toutes les attentions. Aujourd’hui, la ville ne se contente pas d’être sortie de sa torpeur, elle se pare d’atours et d’atouts nouveaux.
La voirie est en chantier depuis trois ans, l’éclairage public a été réhabilité et étendu, les capacités hôtelières d’hébergement augmentées. La dernière rencontre d’envergure continentale organisée à Lomé remonte à juillet 2000, lorsque le Togo accueillit le trente-sixième et ultime sommet de l’OUA.
Une cité africaine comme les autres ?
En son temps, cet événement avait transfiguré la capitale, notamment en donnant naissance à Lomé II, un quartier sorti de terre au nord du centre-ville, dont les larges avenues boisées et l’ambiance « rurbaine » attirent les expatriés et les classes aisées.
La capitale avait également bénéficié d’une remise en forme en 1972, lorsqu’elle avait accueilli le sommet international de l’Organisation commune africaine et mauricienne (Ocam). Les autorités en avaient profité pour réglementer les transports en commun et imposer que les taxis soient de couleur jaune.
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