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L’augmentation du capital minimal des assureurs va provoquer une révolution dans l’espace CIMA, selon Finactu
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Présence de compagnies d`assurances dans la capitale togolaise
Lomé, le 25 février 2016. Assurances au coeur de la principale ville du Togo.


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La multiplication par 5 du capital social minimal des assureurs décidé en avril 2016 par la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), un organisme communautaire du secteur des assurances regroupant 14 pays de l'Afrique centrale et de l'Ouest, devrait déclencher une véritable révolution qui va secouer le secteur en profondeur durant plusieurs années, a estimé le cabinet de conseil spécialisé sur le continent africain Finactu dans une étude publiée le 12 octobre.

Intitulé «Le marché des assurances dans l’espace CIMA : à l’aube d’une révolution », cette étude suggère que la réforme va générer un mouvement de nettoyage et de concentration dans le secteur qui se manifestera inéluctablement par la disparition des petites compagnies et l’apparition de groupes ayant une taille critique.

La réforme préconise que le capital social minimum des sociétés anonymes d’assurances passe de 1 à 5 milliards de FCFA et le fonds d’établissement minimum des sociétés d’assurances mutuelles de 800 millions à 3 milliards de FCFA.

Les sociétés anonymes d’assurances en activité qui ont un capital social inférieur à ce minimum disposent d’un délai de trois ans pour porter leur capital social minimum à 3 milliards de FCFA et de cinq ans pour le porter à 5 milliards de FCFA à compter de la date d’entrée en vigueur du texte. En outre, leurs fonds propres ne doivent pas être inférieurs à80% du montant minimum du capital social.

S’agissant des sociétés d’assurances mutuelles en activité qui ont un fonds d’établissement inférieur à ce minimum, elles disposent d’un délai de trois ans pour porter leur fonds d’établissement à 2 milliards de FCFA et de cinq ans pour le porter à 3 milliards de FCFA à compter de la date d’entrée en vigueur des présentes dispositions.

Le point de départ de l’étude du cabinet Finactu est qu’un assureur qui, pour se conformer à la nouvelle réglementation, exige de ses actionnaires un capital de 5 milliards FCFA doit offrir un rendement à ce capital. Compte tenu du risque relatif que représente l’investissement dans une compagnie d’assurance par rapport à l’achat d’une obligation souveraine, on peut estimer qu’à moins de 15% net de rendement, un actionnaire pourra hésiter à investir dans une compagnie d’assurance.

Pour l’assureur, offrir 15% de rendement net à ses actionnaires revient à dégager un résultat net d’au minimum 750 millions de FCFA (15% x 5 milliards FCFA).

L’assurance étant une activité qui dégage une rentabilité d’environ 8% de son chiffre d’affaires en non-vie (plutôt 4% en vie), il faut donc que ce même assureur ait un chiffre d’affaires d’au moins 9,4 milliards FCFA en «non-vie», pour espérer réaliser son objectif de résultat, et de 18,8 milliards FCFA en «vie».

La première conséquence est que tous les assureurs qui réalisent moins que les seuils de primes calculés par Finactu (soit 9,4 milliards FCFA en non-vie et 19 milliards FCFA en vie) doivent d’urgence s’interroger sur leur pérennité.
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