Sur les neuf pays qui font l'objet d'une enquête par la Cour Pénale Internationale, huit sont africains. Une statistique qui nourrit les accusations de "chasse raciale" portées par l'Union africaine, dans un contexte tendu. Le Burundi et l'Afrique du Sud viennent en effet de se retirer de la CPI.
La Cour pénale internationale n’a pas bonne presse sur le continent africain. Difficile de le nier, après les retraits successifs du Burundi puis de l’Afrique du Sud du Statut de Rome − le traité qui a créé la CPI −, survenus ces derniers jours.
Ces décisions sont plus fortes politiquement que décisives juridiquement, mais elles ajoutent de l’eau au moulin de l’Union africaine. Celle-ci a récemment menacé la Cour d’un retrait collectif, et l’a accusée de mener sur le continent une « sorte de chasse raciale ».
Il faut dire que sur les neuf enquêtes ouvertes par la Cour pénale internationale, huit concernent des pays africains. En voici la liste.... suite de l'article sur Jeune Afrique