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Ombre et lumière: Sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes/Il est temps de taire les polémiques inutiles autour du Sommet
Publié le lundi 24 octobre 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`exécutif togolais rend grâce à Dieu après le Sommet de l`UA à Lomé
Lomé, le 19 octobre 2016. Paroisse Universitaire catholique de Lomé. Conduit par Faure Gnassingbé, l`exécutif togolais et plusieurs autres officiels participent à une messe d`action de grâces demandée par l`Etat après la tenue réussie au Togo du Sommet extraordinaire de l`UA sur l`avenir des mers en Afrique. Un Sommet sanctionné par l`adoption d`une Charte panafricaine. Cette messe a été concélébrée par l`Archevêque de Lomé, Denis Amuzu-Dzakpah, en présence de la mère du Président, Sabine Mensah Bolouvi.


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Le Sommet sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique qui s’est tenu dans notre pays du 10 au 15 Octobre courant a connu un épilogue très satisfaisant pour les participants, les dirigeants togolais, les peuples togolais et africains dans leur ensemble.

Il est évident que l’opposition togolaise, en manque de vision, a tenté en vain, de torpiller cette rencontre en versant, une fois encore, dans la démagogie et le populisme exacerbés.

Ces opposants détracteurs ont toujours voulu donner l’impression qu’au Togo, on se supporte et on ne se mélange pas. Ce qui dans les faits n’est pas vérifié.

Nous devons retenir une leçon. Quand le Togo s’éveille, les polémiques inutiles doivent cesser. Au Togo, nous devons vivre ensemble, pas les uns à côté des autres, ni les uns contre les autres. Il en va de notre salut à tous.

La réussite éclatante du sommet a apporté la preuve, si besoin en est, qu’une minorité négationniste et perturbatrice a toutes les chances d’échouer face à la détermination et à la bonne foi de la majorité des citoyens qui s’investit pour une juste cause. En réalité, le sommet a été finalement l’affaire de tous.

Il y a lieu de souligner que pour manipuler l’opinion et semer la confusion dans les esprits, on a développé des arguments farfelus selon lesquels le Togo a investi plus de 13 milliards de frs en pure perte et que notre pays a accepté d’abriter le sommet contre toute raison.

Il nous semble indiqué d’éclairer la lanterne de ceux qui ont les yeux mais refusent de voir et les oreilles mais refusent d’entendre parce qu’ils veulent assouvir leurs ambitions mercantiles inavouables.

En effet, d’après toutes les informations disponibles sur le sujet, la tenue de ce sommet ne relevait pas du hasard. Aucunement. Il faut se rappeler que depuis le début des années 90, le contexte a été caractérisé par la hausse vertigineuse de la piraterie maritime et des vols à main armée dans les eaux du Golfe de Guinée. Et la preuve est faite que les politiques nationales et sous régionales envisagées pour endiguer le mal ont lamentablement échoué. Ainsi donc, l’insécurité maritime a connu une recrudescence grandissante, inquiétante et alarmante pour les personnes et les biens avec pour conséquences les menaces à la croissance économique et à la stabilité des Etats riverains. C’est fort de ce constat que le Togo a proposé l’initiative d’un sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement pour prendre le fléau à bras le corps. Cette proposition a été soutenue par l’ensemble des Etats membres de l’UA, afin que s’amorce rapidement une réflexion africaine concrète et porteuse de solutions au bénéfice de nos peuples.

Mais, bien avant, l’Union Africaine a élaboré une approche de réglementation et de gestion des questions de ressources maritimes dans un document appelé « Stratégie Africaine Intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050- stratégie AIM-2050 que les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont adopté lors du sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu en janvier 2014 à Addis-Abeba.

C’est donc un document de 54 pays qui a servi de première base de travail dans cette lutte. Tous les partenaires bilatéraux et institutionnels de notre pays ont soutenu l’initiative togolaise. C’est dire que c’est une affaire de tous.

Le Togo n’était donc pas seul. Nous devons, en revanche, être fiers lorsqu’on sait qu’un débat public de haut niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU, consacré à la piraterie et vols à main armée en mer dans le Golfe de Guinée a eu lieu à New York le 25 Avril 2016. Et c’était la première fois depuis cinq ans que le Conseil a consacré une réunion à cette question.

A l’issue de ce débat, le Conseil a adopté une déclaration présidentielle qui a réaffirmé l’engagement de la communauté internationale à participer aux côtés des Etats du Golfe de Guinée, à la lutte contre les actes de piraterie et de vols à main armée en mer dans le Golfe de Guinée. A cela, il faut ajouter que la charte de Lomé avait pris en compte les préoccupations exprimées par le Conseil de Sécurité dans ses résolutions 2018 (2011) 2039 (2012) et 2184 (2014) par lesquelles il recommandait de prendre les mesures idoines et efficaces pour juguler ces fléaux. Le Conseil avait également invité la communauté internationale et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à participer activement à l’organisation du sommet et à appuyer le Togo.

En quoi donc le Togo était-il seul ?

Qu’est-ce qu’un pays peut espérer de plus que l’appui et le soutien de la communauté internationale pour concrétiser une initiative de cette nature ?

Une fois encore, une fois de plus, nous voulons éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants de ce sommet qui a été couronné par un éclatant succès.

Il est donc temps que les polémiques inutiles soient définitivement rangées au placard.

La signature de la charte de Lomé consacre l’adhésion de toute la communauté internationale et le comité de suivi mis en place pour la mise en œuvre effective de la charte est à pied, pour ce faire.

Nous les Togolais ne pouvons que souhaiter bonne chance à cette charte qui fait désormais partie de notre histoire et de notre fierté.

Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple




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