La mise en service de la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti, un premier fruit important de la coopération sino-africaine en matière de capacités de production industrielle
La voie ferrée reliant Addis-Abeba à Djibouti a été récemment officiellement ouverte à la circulation, permettant à l'Éthiopie, ancienne civilisation des hautes terres de l'Afrique orientale, de bénéficier d'une liaison ferroviaire électrifiée vers le port de Djibouti. La mise en circulation de ce chemin de fer apportera à l'Éthiopie, à Djibouti et à toute l'Afrique de l'Est, de nouveaux espoirs de développement et de prospérité. C'est aussi une action concrète illustrant les nouveaux concepts avancés par le Président Xi Jinping pour les relations sino-africaines, à savoir le principe dit de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise » et la juste conception de la justice et des intérêts.
À l'invitation du gouvernement éthiopien, Xu Shaoshi, Président de la Commission nationale du Développement et de la Réforme, a participé à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, en tant qu'envoyé spécial du Président Xi Jinping, à la cérémonie d'inauguration du chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti et célébré ce moment historique avec les peuples de ces deux pays.
Première ligne ferroviaire électrifiée en Afrique, ce chemin de fer destiné au transport de passagers et de marchandises a été construit par la Chine utilisant des technologies et équipements chinois. Il s'agit d'un des premiers résultats importants de la mise en œuvre des « Dix Programmes » de coopération annoncés par le Président Xi Jinping lors du Sommet de Johannesburg du Forum sur la Coopération sino-africaine, et d'un projet emblématique de la coopération sino-africaine concernant les « trois réseaux » et l'industrialisation en Afrique et les capacités de production industrielle. Malgré que l'Éthiopie, pays enclavé, ne soit riche ni en énergies ni en ressources, le gouvernement éthiopien poursuit la réforme et l'ouverture et œuvre à la coopération amicale avec la Chine. Le pays a été identifié par le gouvernement chinois comme pays pilote pour la coopération sino-africaine en matière de capacités de production industrielle. La construction d'un chemin de fer rapide desservant directement le port de Djibouti pour favoriser le développement économique et avoir un accès à la mer et plus largement au reste du monde est un rêve de longue date du peuple éthiopien et un choix naturel pour promouvoir la coopération sino-éthiopienne en matière de capacités de production industrielle et faciliter l'investissement chinois en Éthiopie. Dans le même temps, la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti permet aussi au port de Djibouti d'élargir ses champs d'action, d'être une plaque tournante régionale sur le plan logistique et de contribuer considérablement à la coopération mutuellement bénéfique entre les entreprises chinoises et Djibouti.
Avec cette nouvelle ligne ferroviaire, le temps de trajet entre Addis-Abeba et Djibouti sera de dix heures, au lieu de trois jours par la route, et les marchandises pourront ainsi être directement acheminées entre les deux endroits en une seule nuit, permettant de baisser considérablement les coûts logistique et de rendre les deux pays plus attractives pour les investisseurs. Ce projet créera en Éthiopie et à Djibouti des conditions propices aux investisseurs de Chine et d'autres pays, favorisera l'entrée d'un important capital étranger, stimulera le processus d'industrialisation dans ces deux pays, voire dans toute la région de l'Afrique de l'Est.
Il est aussi à noter que la Chine et l'Éthiopie ont également convenu de travailler ensemble, dans un esprit de développement inclusif, pour construire un corridor économique le long de la ligne ferroviaire, de redoubler d'efforts pour créer des parcs industriels le long de la ligne de chemin de fer et près du port, de promouvoir, grâce à ce chemin de fer, l'industrie et la logistique locales qui contribueront à une exploitation indépendante et durable du chemin de fer, formant ainsi un nouveau pôle de croissance pour le développement économique et social de l'Éthiopie et de Djibouti.
Le retard en matière d'infrastructures, le manque de ressources humaines spécialisées et le déficit de fonds sont les « trois goulots d'étranglement » qui ont longtemps entravé le développement de l'Afrique. Qui aide l'Afrique à se débarrasser de ces « trois goulots d'étranglement » l'aide sincèrement à réaliser l'indépendance économique et le développement autonome et durable. Belle illustration du soutien sincère de la Chine dans ces deux domaines, cette ligne ferroviaire est un des premiers fruits réalisés dans un pays pilote pour la coopération sino-africaine en matière de capacités de production industrielle.
Depuis le Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine tenu en décembre dernier à Johannesburg, la Chine et l'Éthiopie ont conclu des accords de coopération d'une valeur de 2,981 milliards de dollars US, dont 1,725 milliards de dollars US sous forme d'investissement direct, soit 62,89% du montant total. La ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti, qui changera de manière radicale le développement économique et social des deux pays et apportera une grande contribution à la création d'emplois et à l'augmentation des recettes fiscales dans les deux pays, constitue une voie qui mènera à la coopération gagnant-gagnant et au développement commun.
Aujourd'hui sur le continent africain, la coopération sino-africaine en matière de capacités de production industrielle s'accélère et le processus d'industrialisation entre dans une nouvelle phase. Outre le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, la ligne ferroviaire moderne reliant Abuja à Kaduna au Nigeria et la ligne de Benguela en Angola, construits avec des technologies et des équipements chinois, sont officiellement entrés en service, et celle reliant Mombasa à Nairobi sera opérationnelle l'année prochaine. D'autres nombreux projets de coopération sont également réalisés sur ce continent avec le financement chinois, chemins de fer, routes, aéroports, ports, installations d'électricité, d'acheminement d'eau et de télécommunications. Auxquels s'ajoutent des parcs industriels et des zones économiques spéciales. La coopération sino-africaine en matière de capacités de production industrielle s'accélère et donne sans cesse de nouveaux résultats mutuellement bénéfiques, apportant une nouvelle contribution à la promotion du développement de la coopération sino-africaine.