La classe politique ne tarit pas d’étonnement suite à la prestation la semaine dernière, du plus politique et «pro-Faure Gnassingbé» des religieux catholiques.
Mgr Denis Amuzu-Djakpah l’a bien prouvé à travers son homélie le mercredi dernier, au cours de la messe de remerciement pour « la réussite du sommet de Lomé ».
Tellement l’archevêque de Lomé a poli l’image du Prince, le passant pour « seigneur » devant le « Seigneur » : «A tout Seigneur, tout honneur. Il convient au plus haut point de rendre ici un vibrant hommage au président de la République togolaise », scanda-t-il en l’honneur de Faure Gnassingbé.
Mieux, il fait du sommet de Lomé, un « important sommet historique » toujours dans son homélie devenue alors une sorte de parade politique.
Ce coup de théâtre n’est pas passé inaperçu dans l’opinion, en l’occurrence l’opposition réunie au sein du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015) qui semble voir un parti pris de la part de Mgr Denis Amuzu-Djakpah, une sorte d’hypocrisie de l’église catholique, quand on se réfère à la lettre pastorale d’Avril dernier.... suite de l'article sur Autre presse