Togo - Le comité sectoriel « justice, droits de l’homme et sécurité » pour la mise en œuvre des objectifs poursuivis par la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) dans ces trois secteurs s’est réuni jeudi à Lomé pour préparer l’agenda 2014, incluant les missions à exécuter au cours de cette année.
Selon le secrétaire technique de ce comité, Toufaïlé Tchakou, cette session de travail sera consacrée à l’élaboration et à l’adoption de l’agenda de l’année 2014 pour obtenir l’échelonnement des activités des secteurs concernés.
« Aujourd’hui, les membres du secrétariat technique du comité sectoriel Justice-droits de l’homme-sécurité se sont rencontrés pour échanger sur l’agenda 2014 dans le cadre de la mise en œuvre de la SCAPE. Il est question fondamentalement de sensibiliser les participants et de les appuyer dans la préparation de cet agenda, sur leur rôle et leur responsabilité dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation. Il s’agit pour eux également d’élaborer cet agenda, de l’adopter pour leur permettre d’échelonner leurs activités au cours de l’année 2014 », a indiqué M. Tchakou.
Logés dans l’axe 4 de la SCAPE, notamment dans la gouvernance, les secteurs prioritaires pris en compte par ce comité entre 2013 et 2017 sont la modernisation de la justice, l’accélération des mesures sécuritaires pour une bonne sécurité de la population togolaise, l’assurance des droits de l’homme et de faire la promotion de la communication de tous les textes de loi, a-t-il ajouté.
Cadre fédérateur de toutes les politiques et stratégies au Togo sur la période 2013-2017, la SCAPE n’a pas pu être mise « véritablement » en œuvre en 2013. Mais pour cette nouvelle année qui commence dans quelques jours, les instructions du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé sont claires, tous les 11 comités sectoriels doivent atteindre les objectifs définis dans leur agenda respectif, a expliqué le secrétaire technique.
« La mise en œuvre de la SCAPE en 2013 n’a pas tellement pris forme. Elle prend effectivement forme en 2014. C’est un retard qui a été constaté et dû aussi aux contingences socio-économiques mais le chef de l’Etat a donné les instructions pour que cette mise en œuvre commence véritablement en 2014 et ceci a été inscrit dans le budget de l’exercice 2014 ».