A l’issue de sommet de Lomé, c’est l’église catholique qui a ouvert le bal au "tourisme religieux" pour les politiques; une sorte de "portes-ouvertes" à laquelle des hommes politiques se mobilisent en costards dans les lieux dits saints, non pas dans l’intention de faire une sincère dévotion. Juste pour faire image politique, tels des visiteurs sur les stands d’une foire commerciale sans aucune intention d’achat.
Après le «culte personnalisé» de l’archevêque de Lomé le 19 octobre dernier, l’église protestante du Togo, les musulmans et le conseil chrétien du Togo avec l’église des Assemblées de Dieu du Togo (au devant) n'ont pas voulu se faire conter le "bal des politiques". Mais avec un langage bien mesuré cette fois-ci (moins d’épithètes ou d’éloges pour le prince).
C’est bien au Togo qu’on peut voir politiques et « hommes de Dieu », presser les occasions pour rentrer en connivence dans la manipulation d’un peuple meurtri. Ces galéjades ne passent quand même pas inaperçues pour un certain nombre d’observateurs avertis, mais impuissants devant les faits.
«On a bloqué tout le pays et même reporté la rentrée scolaire à cause du "sommet du siècle". Nous n'avons rien dit. Quand ce sommet prend fin, au lieu de se consacrer à d'autres défis encore plus sérieux, on va organiser des messes et prières pour "remercier" Dieu pour la réussite du sommet. Et nos évêques, prêtres et pasteurs se prêtent à ce jeu », dénonce André Kangni Afanou. ... suite de l'article sur Autre presse