Le ministre de l’Administration Territoriale, de la décentralisation et des Collectivités Locales, Gilbert Bawara s’est finalement prononcé sur la question de partage des communes togolaises avec l’opposition togolaise en lieu et place des élections locales.
Cette information sortie dans les colonnes des journaux proches du Collectif Sauvons le Togo (CST) et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) alimente les discussions. Journalistes, auditeurs des radios ne sont pas du reste. Ils y vont avec leur commentaire.
Les uns accusant le pouvoir, les autres voient une nouvelle forme de rapprochement avec l’opposition pour le bonheur du Togolais. Mais en réalité, rien du genre n’a été discuté avec personne.
Certes, le ministre Bawara reconnaît la tenue avec la société civile et certaines formations politiques d’une réunion sans le CST. Et si c’est ce dernier collectif qui distille une telle information, M.Bawara s’est longuement interrogé sur le bien-fondé d’une telle chose. Comment celui qui n’a pas été invité à une réunion, puisse diffuser cette information au moment où le gouvernement s’active pour la tenue d’une telle élection ?
« Nous ne pouvons pas être en train de rechercher les voies et moyens de relancer la perspective d’organisation d’élections locales, de donner une impulsion nouvelle au processus de décentralisation, de faire en sorte que les organes des collectivités locales soient crédibles et démocratiques, et en même temps envisager des moyens non démocratiques de gestion des villes. C’est tout simplement absurde », a déclaré M.Bawara, selon qui, tout va être mis en œuvre, pour que le moment venu, le gouvernement puisse situer l’opinion sur le contenu des échanges qui ont eu lieu entre lui et l’opposition et sur les résultats auxquels les deux camps sont parvenus.
A quand auront lieu exactement lesdites élections locales ?