Une partie des financements internationaux accordée au Togo n’est pas gérée directement par l’Etat, mais directement par les bailleurs de fonds ou par l’entremise de structures privées. Une situation pénalisante Un constat dressé par la Banque mondiale qui vient de réaliser une étude sur le sujet.
Ces pratiques présentent des risques : inefficacité, opacité et risques de détournements, souligne la BM.
L’étude s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du système national de gestion des finances publiques en vue de son utilisation pour la mise en œuvre des projets d’investissement financés par les différents partenaires au développement.
‘Pour ce qui concerne les projets financés par les partenaires au développement, il s’agit de trouver des mécanismes qui renforcent le contrôle des acteurs gouvernementaux sur les opérations exécutées’, explique Hervé Assah (photo), le représentant de la Banque au Togo.
Pour Mongo Aharh-Kpéssou, le secrétaire national aux Réformes, il est temps que le Togo prenne son destin en main.
‘Nous voulons être maître de nos propres affaires. Comme le dit la Déclaration de Paris, chaque pays doit gérer lui-même les ressources et les partenaires doivent suivre les procédures nationales. Nous ne pouvons qu’adhérer aux recommandation formulées par la Banque mondiale’, a-t-il déclaré.
Reste maintenant à appliquer les directives contenues dans l’étude. La balle est dans le camp des bailleurs de fonds, ou du moins de ceux qui ne se sont pas encore conformés au dispositions fixées par la Déclaration de Paris.