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TOGO: Les pirates du droit cherchent des prétextes farfelus pour se donner bonne conscience dans le dossier BOdjona
Publié le vendredi 13 decembre 2013  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Pascal Bodjona ancien ministre Togolais de l`Administration territorial


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 Dans le dossier

C’est avec beaucoup d’amusement que l’on lit sur les réseaux sociaux que le ministre Bodjona multiplierait des procédures pour éviter d’être entendu au fond du dossier d’escroquerie internationale.
La même information est distillée dans les couloirs de la justice togolaise depuis la première instance jusqu’à la cour suprême pour discréditer la personne du ministre Bodjona auprès des magistrats.
Cette déviation et ces raccourcis malsains témoignent du niveau frappant de malhonnêteté de ces mains noires tapies dans l’ombre de Faure Gnassingbé qui en veulent farouchement à l’homme de Kouméa.
Ces arguments trop courts et très primaires sont l’expression évidente de ce que, perdant de plus en plus de marge de manouvre dans leur plan immoral de démolir Pascal Bodjona, ils sont obligés à cette étape de la procédure, de chercher mes moyens par lesquels ils pourraient se donner une bonne conscience avant leur échec cuisant.

La formule ne peut pas marcher, du moins chez des gens qui ont un minimum de connaissance d’une procédure judiciaire.

Pour faire simple, prenons juste l’exemple qui suit.

Si un de ces jours, vous recevez à votre domicile, la visite d’une personne qui se réclame de la police mais qui ne dispose ni de sa carte de service, ni d’un mandat de perquisition, mais qui dit devoir fouiller votre maison sous prétexte qu’elle aurait des informations faisant état de ce que vous disposez de la drogue dans votre chambre, que ferez-vous ?

C’est une vraie épreuve n’est-ce pas ? La première démarche d’une personne lucide est de réclamer de l’intéressé, sa carte de policier ou alors son mandat de perquisition avant tout autre action.

Et lorsque la personne vous apporte un mandat de perquisition, vous devez vous assurer qu’il ne s’agit pas là d’un document faux, falsifié avant de lui ouvrir les portes de votre maison.

Jusque-là cette démarche préalable et prudente ne signifie en rien qu’effectivement vous avez de la drogue dans votre maison. Au contraire, cela vous permet non seulement de connaître l’identité de l’intéressé et sa crédibilité, mais surtout aussi des mobiles qui fondent ce désir de vous perquisitionner.

Cet exemple résume en quelques mots ce qui se passe dans le dossier Bodjona. Pour qui connaît le droit, il sait qu’il n’y a jamais de procès sans procédure et la santé du procès dépend fondamentalement de la qualité de la procédure qui est mise en place par le législateur pour justement protéger les innocents.

Le cas Bodjona est très saisissant. Il avait été cité comme témoin dans cette ténébreuse affaire et lorsque le juge d’instruction lui a envoyé la première convocation, il n’a pas hésité à y répondre et à se prêter à l’exercice des questions réponses.

Bref, il a été amplement interrogé sur le fond du dossier, naturellement en sa qualité de témoin sous la foi du serment. Tout ce que le monsieur savait sur l’affaire, il l’a dignement versé au dossier.

Mais alors qu’est-ce que l’on n’a pas vu dans la foulée ?

Des pressions monstres et éhontées du ministre de la justice de l’époque qui demandait à travers des coups de fils l’inculpation pure et simple du Monsieur, comme si cette inculpation devrait être décrétée par le juge d’instruction.

Et lorsque la formule n’a pas réussi à passer, ces pourfendeurs du droit ont vite fait d’opérer un passage en force en créant maladroitement une deuxième procédure contre la même personne et pour les mêmes faits.

Par cette procédure bestiale ils l’ont cueilli comme un gibier de son domicile pour le déposer à la gendarmerie nationale pendant 7 mois.

Puis, se rendant compte que la procédure en question ne pourrait prospérer et faisait la honte du Togo, ils l’ont annulé pour créer encore une autre par laquelle ils souhaitent désormais passer pour enfoncer l’homme de Kouméa.

Voilà exactement, fait par fait, ce qui s’est passé dans le dossier Bodjona.

Que feriez-vous si vous étiez à la place du ministre Bodjona qui dispose désormais de toutes les preuves du mal que l’on veut injustement lui faire subir ?

L’homme de Kouméa n’a pas d’autres armes de combat que la défense, la bonne défense qui consiste à utiliser pleinement les moyens de recours prévus par le législateur pour protéger les innocents.

C’est ce qu’il est en train de faire. Nous mettons au défi tout magistrat ou tout juriste de nous démontrer le contraire de ce que nous alléguons ici.

Il faut être un débile mental pour se laisser abattre bêtement par des gens aussi nuisibles que ceux qui s’activent actuellement dans ce dossier avec autant d’acharnement et de bassesse.

Dès lors que le ministre Bodjona a eu toutes les preuves que des gens lui en veulent à mort et veulent juste prétexter de cette affaire farfelue pour l’avoir, il se doit de jouer toutes les cartes que le législateur a mises à sa disposition pour se défendre.

Si ces aigris parviennent à franchir légalement toutes ces barrières juridiques sans écueils, ils auront alors donné la preuve qui sont réellement dans le droit et que cet acharnement avait bien sa raison d’être.

Bref, ce feuilleton Bodjona qui a pris corps depuis le 10 août 2012, est bien loin de nous avoir servi tous ses épisodes. Et le peuple est là pour aviser de qui de Bodjona ou de ses poursuivants aura raison.

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