Programme millimétré pour Manuel Valls samedi à Lomé. Ce matin, le Premier ministre français s’est rendu au Lycée français de Lomé (LFL) pour procéder à l’inauguration des nouveaux bâtiments de l’école maternelle et primaire.
Le LFL accueille depuis des décennies de très nombreux enfants togolais dont les parents exigent un enseignement de qualité.
Manuel Valls posera ensuite la première pierre du Centre d’enfouissement Technique de Lomé (CET), situé à Aképé (15 km de Lomé).
Il s’agit d’un projet ambitieux financés par la ville de Lomé, l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD) et la BOAD.
Un quart de la population vit dans la capitale. La municipalité a entamé en 2008 une réorganisation de l'ensemble de la filière de gestion des déchets avec l'appui de l’AFD.
L’objectif est que l'ensemble des déchets produits sur la commune rentre dans un seul circuit comprenant la pré-collecte au niveau des ménages, la collecte aux centres de regroupement (dépotoirs intermédiaires), le transport et la mise en décharge finale, tout en favorisant les filières de valorisation.
Ce projet devrait à terme contribuer à éliminer les dépotoirs sauvages et à préserver le cadre de vie de la population.
Le site d’Aképé pourra accueillir au total 20 casiers qui constitueront la zone de stockage des déchets de la métropole pour les 20 prochaines années. Le présent projet prévoit dans sa phase initiale de mettre en place les 5 premiers casiers correspondant à une période d'exploitation de 5 ans.
Les estimations de tonnage s'élèvent à environ 265.000 tonnes par an à horizon 2018.
Il s’agit d’une première étape. L’idée est d’augmenter rapidement les capacités de stockage et même de créer une filière de valorisation des déchets par la construction d'une plateforme de prétraitement des ordures ménagères sur le site.
C’est le groupement Eiffage-Coved-GER qui est chargé des travaux et de l'exploitation du CET sur une période de 5 ans. Il réalisera également la construction de la plateforme de prétraitement si cette option se confirme.
Le coût total de la phase initiale est de 21.2 millions d’euros financés par la la ville de Lomé (10%), l'AFD (14%), l'UE (33% sur fonds délégués à l'AFD) et la BOAD (43%).
L'Agence française de développement est chargée de la mise en oeuvre du projet au terme d'une convention de délégation conclue avec l’Union européenne en mars 2016.