La promesse d’un corridor de plus de 1000 km, drainant plus de 75% des activités économiques de l’espace Cédéao, formulée il y a presque deux décennies par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria, est en passe de se réaliser.
Le Togo a rempli ses engagements. Sur la portion de son territoire allant de Kodjoviakopé (Togo-Ghana) à Sanvee Condji (Togo-Bénin), les infrastructures ont été livrées.
On peut citer la réhabilitation de la route Avépozo-Aného et du tronçon N’Lessi- station d’Aného, la construction de 2 postes de contrôles juxtaposés, la protection côtière, la mise en place des mesures de facilitation du transport et du transit par la réduction des barrières douanières.
La fluidité des échanges commerciaux marquée par la réduction du temps de parcours entre le Ghana et le Bénin, la limitation du nombre de barrage routiers aux 100km ; l’accélération du transit aux frontières et la diminution sensible du nombre d’accident sur la portion togolaise ont été mentionnées vendredi par l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos.
Il est cependant demandé aux autorités togolaises de mieux protéger ses infrastructures routières, d’assurer une meilleure sécurisation des recettes douanières et de réduire le nombre d’accidents routiers en mettant en œuvre une politique d’information et de répression.
Si côté togolais, le corridor est une réalité, les autres pays engagés dans le projet ont encore du chemin à faire pour donner corps à cet ambitieux programme d’intégration régionale.... suite de l'article sur Autre presse