Lomé abrite depuis ce vendredi, la réunion de l’Union africaine de la mutualité Afrique de l’ouest (UAM-AFRO). « Impliquer tous les acteurs mutualistes du Togo dans la dynamique du mouvement mutualiste ouest africain, tel se résume le contexte qui fonde la tenue de la réunion de deux (2) jours du bureau de l’UAM-AFRO à Lomé.
Organisée en partenariat avec le Cadre national de concertation de la mutualité au Togo (CNCMUT), la présente réunion veut impliquer tous les acteurs mutualistes du Togo dans la dynamique structurante du mouvement mutualiste ouest africain. Elle va permettre aux mutualistes togolais de se sentir membres d’une famille africaine qui œuvre pour la promotion de la mutualité sociale, particulièrement des mutuelles de santé afin de s’assurer des soins de santé de qualité aux populations et ceci, pour également s’inscrire dans la nouvelle donne de la couverture maladie et plus particulièrement au Togo.
«Les échanges nous permettront d’avoir une vue synoptique du travail que fait l’UAM et aussi de définir la feuille de route de notre partenariat avec l’UAM, définir en fonction des besoins des mutualistes togolais, notre feuille de route et voir dans quelle mesure l’UAM peut nous apporter sa contribution, son appui pour que les mutuelles soient renforcées au Togo et qu’elles occupent leur place et jouent leur rôle dans l’extension de la protection sociale de la santé », a expliqué Ghislaine Saizonou-Broohm, Responsable du département égalité et protection sociale à la CSI-Afrique et également présidente du CNCMUT.
Venus des pays de la sous-région ouest africaine, de l’Afrique et du Togo, les mutualistes participants membres de l’organisation sous régionale entendent poser des réflexions pour promouvoir le rôle et les activités de l’UAM auprès des acteurs mutualistes du Togo.
Au Togo, il existe 27 mutuelles sociales fonctionnelles sur l’étendue du territoire national dont 62.609 adhérents et 48.767 bénéficiaires, ce qui représente moins de 1% de la population selon un dénombrement effectué en décembre 2015.
Face à ce constat, les mutuelles sociales ont besoin de l’accompagnement de l’Etat et de l’appui des partenaires en termes de renforcement de capacités techniques, financières et en ressources humaines.
Après une quinzaine d’activités sans l’aide de l’Etat, les mutuelles togolais demandent au gouvernement de prendre en compte la réglementation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui définit les règles prudentielles de fonctionnement des mutuelles.... suite de l'article sur AfreePress
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