L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime dans son rapport de 2013 titré ‘’Criminalité Transnationale Organisée en Afrique de l’Ouest : Une évaluation des Menaces’’, considère le Togo comme une plaque tournante du marché noir du carburant.
Cette étude traite du flux de cocaïne en Afrique de l’ouest, la grandissante production de méthamphétamine dans la région surtout au Nigeria etc. « La piraterie maritime a suscité une attention renouvelée dans le Golfe de Guinée, 22 attaques pirates ayant été recensées au large des côtes béninoises », lit-on.
Le Togo, lui, révèlent les experts, « est devenu à son tour la scène privilégiée des attaques lancées contre des pétroliers ». « Ces navires font l’objet d’attaques du fait de l’explosion du marché noir pour le carburant en Afrique de l’Ouest », ajoutent-ils.
Le sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique tenu à Lomé du 10 au 15 octobre dernier a-t-il accordé une importance particulière à cet aspect ?
Toujours est-il que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime alerte que « si ces flux de contrebande ne sont pas pris en charge, l’instabilité et le désordre persisteront et il sera difficile de construire de capacités étatiques et de rétablir l’Etat de droit dans la région ».... suite de l'article sur Autre presse