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Le Togo à l’EPU/Des progrès, mais loin des résultats escomptés
Publié le mardi 1 novembre 2016  |  Emergence Togo


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a vu le Togo défiler ce lundi devant lui à Genève pour présenter son rapport dans le cadre de l’Examen Périodique Universelle (EPU) après son premier passage en 2011 où 133 recommandations avaient été formulées. Et c’est le ministre togolais de la Justice, Pius Agbétomey, qui a conduit la délégation composée d’une quinzaine de membres dont les experts en la matière.

Même si « au cours des cinq années écoulées, le gouvernement, conformément aux orientations du chef de l’Etat, a pris de nombreuses initiatives pour mettre en œuvre les recommandations du Conseil » et que d’aucuns y voient « des succès enregistrés », ceux-ci reconnaissent qu’ « en dépit de la volonté affichée et des moyens mobilisés, force est de reconnaître que d’énormes efforts demeurent encore à faire dans plusieurs domaines », tel est le constat de Pius Agbétomey lors de son intervention à cette assemblée des droits de l’Homme à Genève.


Au Togo, l’enracinement de la démocratie, une meilleure situation économique, la protection des droits humains, la réforme du système judiciaire, la modernisation et la construction de prisons, l’accès à l’eau, à la santé et à l’éducation, la promotion du genre et la protection des femmes face aux inégalités et la maltraitance, sont entre autres les réelles préoccupations de la population, loin des discours diplomatiques de complaisance.
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