L’Association Recherche action prévention accompagnement des addictions (RAPAA), a procédé ce jeudi à Lomé, aux travaux de restitution de l’étude sur la terminologie employée pour désigner les substances psychoactives à Lomé.
Selon les organisateurs, les termes (herbe, ganja, marijuana, joint, shit) recensés auprès des informateurs de Lomé sont autant des termes anciens nés dans les années 60/70 au moment où la consommation de substances devenait un phénomène de masse, un phénomène de mode en occident.
On note aussi des termes plus récents nés dans les années 90/2000 utilisés par la jeunesse urbaine des quartiers difficiles. Ces termes (drepou, dra) sont connus et repris par la jeunesse de Lomé.
«Nous avons constaté au niveau de notre association que de plus en plus, les jeunes se donnent à la consommation des drogues ou toutes substances psychoactives qui détruisent leur vie. Nous sommes organisés pour créer notre association pour pouvoir dans un premier temps sensibiliser et œuvrer dans la prévention», a déclaré Mme Kama-Djonna, vice-présidente du RAPAA.
Selon elle, des enquêtes « Connaissance attitude et pratique » (CAP) dans huit (8) établissements scolaires à Lomé se sont révélées « non négociables ». et pour désigner les substances, les consommateurs utilisent des mots détournés.... suite de l'article sur AfreePress