L’un donnerait tout pour reconquérir l’autre, l’autre visiblement n’en veut plus du gâteau empoisonné. Ce refus de renouer avec son ex compagnon lui vaut une persécution judiciaire qui n’en finit pas. Tant que le plus « Faure » des togolais, qui a toutes les institutions dans ses souliers n’aura pas ce qu’il voudra il n’en démordra pas. Les derniers rebondissements dans ce dossier d’escroquerie le prouvent à loisir. A ce stade aucun togolais fut-il intellectuel n’a plus aucune compréhension juridique de cette affaire. Une véritable bouillabaisse que seuls les charlatans togolais du droit maîtrisent encore, car eux seuls savent comment satisfaire les caprices des maîtres du Togo.
L’ex ministre togolais de l’Administration Territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona continue de subir les affres d’une justice lancée à ses trousses depuis plusieurs mois. Après les 07 mois de détention cadeau dans cette ténébreuse affaire d’escroquerie internationale, Monsieur Bodjona depuis sa liberté provisoire est aculé par une justice acquise à un seul homme qui s’en sert à sa guise et souvent aux fins de règlements de comptes. Dans le cas d’espèce on peut affirmer que Pascal Bodjona manque tellement au régime qu’il a servi qu’on préfère l’anéantir plutôt que de le voir resté dans son coin tout silencieux, car son silence gêne ses bourreaux. Qu’à t-il dans la tête ? Qu’à t-il l’intention de faire ? pourquoi garde t-il silence ? Quand on sait que le Togo est un pays où les autorités on le don de percer la pensée d’autrui pour soutenir après qu’un citoyen a rêvé du fauteuil présidentiel et donc doit être poursuivi pour tentative de coup d’état, on peut imaginer aisément l’état d’esprit des caciques vis-à-vis d’un ancien collègue, même muet. Dure dure pour les togolais qui ne veulent plus regarder dans la même direction.
Il n’est un secret pour personne que ce dossier d’escroquerie est taillé sur mesure dans le seul but d’abattre un homme devenu trop gênant malgré les services qu’il a rendu à Faure Gnassingbé. Il fut l’un des soutiens inconditionnels du fils du père à son avènement sanglant au trône. En faiseur de roi, Pascal Bodjona l’a payé cash, car le roi du Togo n’a que faire de l’amitié et de la gratitude. Il veut être roi premier sans deuxième. Bodjona devenait trop gênant, trop populaire. Un crime de lèse majesté dans une dictature héréditaire. La sentence est trouvée, faire un montage et se servir d’une justice qui n’a rien de juste ni de droit avec à la clé un séjour en prison avec son lot d’humiliation et de violations des droits humains.
Ce jeudi 12 décembre 2013, alors que la scabreuse justice togolaise, il y a une semaine, comme dans un cirque, a inculpé pour la énième fois un témoin sur qui aucun indice grave et concordant ne pesait, convoqua de nouveau le Ministre Bodjona pour l’écouter au fond.
Il faut rappeler que les cerveaux désignés sont hors du pays. Notamment, le français Loic le Floch Prigent se trouve dans sa France natale, l’homme d’affaires togolais Agba Bertin a pu s’échapper du bourbier togolais, et le soi disant plaignant Abass Al Youssef s’est évaporé dans la nature.
La justice laisse donc les premiers concernés selon elle-même pour persécuter un témoin de moindre calibre dans une affaire sans tête ni queue.
Pascal Bodjona, aurait-il laissé un grand vide que malgré tous les préjudices qu’il a subit il est forcé de retourner vers ses bourreaux ? Les informations recoupées l’attestent.
Le ministre grand format serait supplié de revenir dans le système monocolore, à pensée unique et c’est son absence de réaction favorable qui lui vaut ses rallyes judiciaires qui font finalement désordre et jette du discrédit sur les juges qui ont cessé depuis belle lurette d’être au service du droit.
Outre les persécutions, le pouvoir togolais nourrit toujours le désir de mettre en prison l’ex patron de l’Administration Territoriale. Du genre, tu acceptes de revenir avec nous dans la bêtise « no limit », nous coulons ensemble, où nous t’anéantissons en attendant notre tour.
De nos informations, il aurait fallu l’intervention de milieux européens pour que le plus « Faure » des togolais renonce au plan d’une nouvelle incarcération de Monsieur Bodjona. Mais qui connaît le Togo sait que c’est le pays du tout est possible. Rien que pour les caprices de quelques personnes des juges peuvent être forcés, fusil sur la tempe s’il le faut, de signer en avance le mandat de dépôt comme ce fut le cas de la nouvelle inculpation.
Ce jeudi à la suite d’une nouvelle convocation alors même que les avocats du ministre Bodjona ont interjeté appel de l’inique décision d’inculpation, les fameux juges togolais ont voulu faire du forcing pour écouter au fond un témoin-inculpé. Pure aberration judiciaire car il fallait obtenir l’annulation de la requête du collège d’avocats avant d’écouter Monsieur Bodjona. Une honte nationale pour les juges togolais à qui de simples citoyens doivent faire des cours de droit pour les ramener un tant soi peu à la raison.
Quelle sera la prochaine trouvaille des faux juges du Togo ? c’est le wait and see. Tout compte fait celui à qui la justice aux ordres à attribuer le statut particulier de témoin-inculpé poursuit son chemin de croix avec des convocations tous azimuts aussi irréalistes qu’absurdes.