Le Togo n’est pas ingrat. Il reconnait le sacrifice fait souvent par les Gens de Mer qui au prix de leur vie s’investissent pour que les échanges commerciaux soient effectifs entre le pays et les autres pays du monde.
Fidèle à l’agenda du pays, qui, à la différence des Nations Unies, a fixé la célébration du Dimanche des Gens de Mer, au premier dimanche du mois de novembre, les acteurs du secteur maritime togolais et des fidèles chrétiens du Togo s’étaient retrouvés ce jour en une célébration œcuménique à la Chapelle Stella Maris du Port Autonome de Lomé.
Au cours de cette célébration, l’officiant principal, le révérend Cyrille Kété, Aumônier principal de cette chapelle, a plaidé pour plus de moyens pour la satisfaction des besoins des Gens de Mer. Bien que se réjouissant de ce qu’il y a ces dernières années une certaine amélioration dans l’accueil de ces derniers dans les Ports, il a appelé à la promotion de l’humain en prêtant une oreille attentive aux doléances des Marins.
Ensemble avec le pasteur de l’Eglise presbytérienne, révérend Henri Elom Sowu, et l’Aumônier adjoint, Magloire Sowah, il a prié pour la paix, la joie et l’amour dans le rang des marins et des personnes en déplacements (migrants, réfugiés et touristes).
Le pasteur Sowu, au terme de la messe et du jet de gerbes de fleurs en mer en hommage aux Gens de la Mer (les vivants et les morts), tout en faisant constater que ces derniers « sont comme vivant dans un monde à part », s’est félicité de ce que, face à certains humeurs, problèmes de santé, non respect des contrats de travail et non paiement de salaire, leurs interventions aient permis à plusieurs occasions de décanter la situation, près des employeurs.
Dans la même logique que l’homme de Dieu, Emmanuel Agbénou, intervenant au nom du CNBEGMT (Comité National pour le Bien-être des Gens de Mer du Togo) a déploré les conditions de travail difficiles que vivent ces acteurs du secteur maritime qui sont souvent pris au piège contenu dans certains contrats.... suite de l'article sur Autre presse