Choisi comme candidat unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA) représentant au mois d’Aout 2016 à Nairobi, le professeur Abdoulaye Bathily a lancé officiellement sa campagne lundi 7 novembre 2016 à Dakar, à travers une rencontre d’échanges visant à réfléchir sur des propositions pour une commission de l’Union Africaine qui réponde aux attentes des peuples et des dirigeants du continent.
Cette rencontre a vu la participation d’éminentes personnalités africaines de toutes les régions de l’Afrique telles que le Professeur Samir Amin, le Docteur Patricia McFadden de l’Afrique du Sud, le docteur Jose Brito, ancien Ministre des Affaires Étrangères du Cap Vert, Hesphina Rukato, activiste, Panafricain au Zimbabwe, Pr Alioune Sall du Sénégal.
Le professeur Abdoulaye Bathily a soutenu à cette occasion que sa candidature ‘’n’est pas circonstancielle, car selon lui, c’est le prolongement d’une vie militante au service du continent africain. Ajoutant que cette « candidature veut apporter quelque chose à cette organisation qui nous est chère, qui est l’Union Africaine « .
Ainsi, il entend faire de telle sorte que l’union africaine soit plus prés des populations et plus proches des catégories sensibles comme les jeunes et les femmes. Il s’agira aussi pour lui, de prendre des initiatives à proposer aux chefs de l’Etat de l’union. Mais également de faire face aux énormes défis auxquels l’Afrique est confronté aujourd’hui, parmi lesquels les questions liées aux tragédies naturelles, à la prévention, au maintien de la paix, au terrorisme et à l’extrémisme. « Je m’engagerai si je suis élu comme un soldat du continent africain » a-t-il exprimé.
Venu soutenir la candidature du professeur Abdoulaye Bathily, le professeur Samir Amin dans son intervention a soutenu que « le système de mondialisation actuelle est une mondialisation d’impérialiste destructrice des peuples africains. Cette mondialisation elle-même est entrain de sombrer, alors l’union Africaine devrait avoir un rôle positif dans le sauvetage des peuples africains dans ce naufrage qu’est la mondialisation ».
Par ailleurs, il a appelé à « une association et non une dissociation des démocraties africaines accompagnée de réelles avancées démocratiques dans la dimension du progrès social… L’union africaine doit marcher sur deux pas en s’engageant dans l’industrialisation totale et être capable d’élaborer des politiques de développement tout en rénovant l’agriculture paysanne ».... suite de l'article sur Autre presse