Politique togolaise/Apévon et le CAR, divorce consommé

Politique

Publié le mardi 8 novembre 2016 | Telegramme 228

© aLome.com par Lakente Bankhead
Sortie devant la presse de l`union circonstancielle CAR/ADDI pour dẻfendre et prẻsenter leur proposition de loi commune autour des rẻformes constitutionnelles et institutionnelles.
A Lomẻ ce 06 novembre 2014, au CESAL, les leaders de l`ADDI et du CAR ẻtaient vent debout contre les critiques virulentes provenant des sympathisants, militants et responsables du CAP 2015, regroupement auquel n`appartient pas ces deux formations.

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En roue libre vers la tête du nouveau parti des dissidents du CAR ? C’est en tout cas l’évidence qui se veut irréparable pour tous les dissidents du parti des Déshérités, à la tête desquels se trouve le président national déchu, Me Dodji Apévon.

De retour dimanche dernier d’un voyage à l’extérieur du pays, l’homme qui était absent au pays au moment où des présidents préfectoraux ont décidé du sort de son bureau dont le mandat est arrivé à expiration le 17 octobre dernier, le député à l’assemblée nationale a été accueilli par une foule de militants qui depuis un moment lui réclame de prendre la tête d’un nouveau parti en gestation.

Aujourd’hui que le poste de président lui a été retiré pour mettre en place un comité intérimaire présidé par Nador Awuku, ces jeunes dissidents du CAR sont revenus une nouvelle fois sur une telle sollicitation à prendre la tête du nouveau parti qu’ils sont en train de créer.

Réagissant à la forfaiture de la MUGET, orchestrée le 22 Octobre dernier, Me Dodji Apévon a tout simplement laissé entendre que, « ce qui s’est passé derrière moi est tellement grave mais j’en prends acte », avant d’ajouter humblement ne pas revendiquer «la présidence du CAR».

«Je ne me bats pas», a-t-il lancé comme pour informer qu’il est désormais libre de tout engagement et qu’il n’aura pas de la peine désormais à briguer la présidence de quelque autre partie que ce soit.

Son appel à l’endroit des militants est allé dans le sens de l’apaisement mais aussi et surtout à un changement de mentalité dans l’abordage de la lutte politique du pays. « La lutte que nous avons commencée il y a tant d’années, si nous étions honnêtes et que nous voulons que les choses changent, nous devons changer de comportements », a-t-il déclaré à l’endroit de ses compagnons de lutte. ... suite de l'article sur Autre presse

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