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Togo: Quand les infrastructures explosent la dette publique!
Publié le mardi 8 novembre 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Grandes mues connues par la Nationale numéro 1 ces dernières années
Vers Kara. Le 02 mars 2016. Chantiers en cours sur la Nationale numéro 1.


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Par Nephthali Messanh Ledy




La dette publique totale du Togo est passée de 48,6% du PIB en 2011, à 75,4% du PIB en 2015. Information donnée par la Mission du Fonds monétaire international (FMI) ayant séjourné à Lomé du 20 octobre au 2 novembre 2016. Un ratio d’endettement bien alarmant, d’autant plus que les critères de convergences de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) fixent un plafond de 70% du PIB.

Ce taux reflète l’impact des investissements dans l’infrastructure publique qui ont été financés par aussi bien l’emprunt intérieur que par l’emprunt extérieur, note l’institution mondiale.

«Depuis l’atteinte du point d’achèvement et l’annulation de la dette extérieure du Togo par ses principaux créditeurs, il est à noter que l’évolution du taux d’endettement annuel du Togo reste un peu inquiétante quoique les autorités togolaises essaient de minimiser, voire sous évaluer le niveau d’endettement par rapport aux estimations du FMI », indique Dr Wonyra Kwami Ossadzifo, économiste.

En effet, après l’atteinte de l’initiative PPTE ayant consacré l’annulation partielle de sa dette extérieure estimée à 357 milliards de F CFA en 2009 (environ 52 % du PIB), le Togo a renoué avec un système d’endettement excessif entre 2011 et 2015. Objectif, financer son développement tiré par celui des infrastructures économiques. Ceci, même si la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE), feuille de route du gouvernement sur la période 2013-2017, est mise à l’écart.

En exemple, elle prévoit au plus 10,18% du budget au renforcement des infrastructures. Axe à laquelle Lomé a prévu 25,10 % en 2016. Pour 2015, le gouvernement a consacré 20,43% de son budget aux infrastructures, contre 10,24% prévu par la SCAPE.

Seul hic, d’après M. Wonyra, le système de préfinancement relativement couteux de ces infrastructures qui conduit à un relèvement rapide de la dette intérieure. Avant de s’interroger sur la qualité, l’efficience dans l’allocation des ressources « et surtout le choix des investissements, la passation de marché qui reste l’épine dorsale de cette batterie d’investissements ».
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