La Banque Africaine d’Import-Export envisage de lever jusqu’à $1 milliard en termes de financement et d’investissements pour soutenir les échanges commerciaux et le développement d’infrastructures, dont des parcs industriels et des installations de logistiques, au Togo, a dit Dr. Benedict Oramah, Président d’Afreximbank.
S’exprimant lors de réunions qui se sont tenues le lundi 31 Octobre, après une audience avec Faure Gnassingbé, Président du Togo et plusieurs ministres, Dr. Oramah dirigeait une délégation de chefs d’entreprises venus discuter des opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux au Togo. Il a dit qu’Afreximbank avait identifié des opportunités pour «participer dans le financement du commerce et le développement d’infrastructures de logistiques, ainsi que des parcs industriels au Togo, pour des projets qui pourraient s’évaluer entre $500 millions et $1 milliard».
Selon Dr Oramah, la vision économique du Togo est en ligne avec la stratégie d’Afreximbank qui consiste à intensifier le commerce intra-Africain et l’industrialisation de l’Afrique. Il a également exprimé l’engagement de la Banque à fournir le financement nécessaire pour promouvoir le développement du commerce et la construction d’infrastructures facilitant le commerce au Togo.
Le Président a expliqué que le Togo ayant rejoint Afreximbank en tant que pays membre depuis le mois de mai dernier, la Banque était en mesure de déployer pleinement ses programmes pour soutenir la croissance du pays.
Lors d’une réunion avec Sani Yaya, Le Ministre Togolais de l’Économie et des Finances, Dr. Oramah a expliqué que les chefs d’entreprises qui l’accompagnaient étaient intéressés à explorer les opportunités pour entrer dans des «joint ventures» (co-entreprises) et d’investir dans des concessions.
Dans le cadre d’une autre rencontre, le Ministre des Travaux Publics, Ninsao Gnofam, a décrit le Port de Lomé comme étant l’élément moteur de la croissance du commerce du Togo et un outil d’intégration économique sous régionale, servant de point de transit pour plus de 80 pour cent des échanges commerciaux, desservant notamment les pays enclavés tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger.... suite de l'article sur Autre presse