Le projet Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest est en difficultés pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés. C’est du moins ce que l’on peut comprendre à travers le conseil des ministres hier mardi à Lomé.
D’après le communiqué sanctionnant les travaux, « conçu pour assurer le transport du gaz naturel du Nigéria afin d’approvisionner le Bénin, le Ghana et le Togo, il apparait que le projet traverse quelques difficultés essentiellement dues à des cumuls d’arriérés nécessitant plusieurs rencontres de haut niveau entre les pays membres ».
Et donc, pour corriger le tir en vue d’« un retour prochain à la normale », le comité des ministres chargé de ce secteur lors de la réunion de haut niveau tenue à Accra le 06 octobre dernier, a été adopté « un plan de redressement du projet assorti d’un chronogramme d’exécution ».
Pour permettre aux ministres togolais d’être au même niveau d’information, « l’évolution des activités du projet du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest » a fait l’objet d’une communication au cours des travaux du Conseil des ministres.
Pour rappel, le projet de Gazoduc de l’Afrique de l’ouest (PGAO) / West African Gas Pipeline, (WAGP), de production et d’exploitation de gaz naturel, signé en marge du 26ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les anciens présidents Olusegun OBASANDJO du Nigeria, Mathieu KEREKOU du Bénin, John KUFUOR du Ghana et Gnassingbé EYADEMA du Togo début février 2003, a été selon www.togo-confidentiel.com, d’un coût global de 500 millions de dollars et devra permettre au Bénin, au Ghana et au Togo de recevoir du gaz naturel du Nigeria.... suite de l'article sur Autre presse