‘Conçu pour assurer le transport du gaz naturel du Nigéria afin d’approvisionner le Bénin, le Ghana et le Togo, il apparait que le gazoduc de l’Afrique de l’ouest traverse quelques difficultés (…)’, indique un communiqué publié à l’issue du conseil des ministres mardi.
‘Des difficultés’, un euphémisme. Ce gazoduc (WAPCO) n’a jamais été en mesure de fournir les volumes annoncés.
WAPCO, le gazoduc ouest-africain - projet à un milliard de dollars – n’a jamais fourni les 120 millions de mètres cubes/jour prévus.
Au Togo, la centrale thermique opérée par l’Américain ContourGlobal avait été conçue pour fonctionner principalement au gaz naturel. Mais l’exploitant est contraint d’utiliser le fioul lourd – beaucoup plus cher – pour produire de l’électricité.
Les experts estiment que le gazoduc ne sera jamais en mesure d’atteindre la production maximale et certains opérateurs envisagent désormais de se tourner vers le gaz liquéfié. Problème, il ne sera pas disponible avant 4 à 5 ans.
Le communiqué du conseil des ministres explique que les problèmes sont liés à des ‘cumuls d’arriérés’.
‘Un plan de redressement du projet assorti d’un chronogramme d’exécution a été adopté par le comité des ministres chargé de ce secteur lors de la réunion de haut niveau tenue à Accra le 6 octobre et augure d’un retour prochain à la normale’, indique le texte.