La question a été au coeur d'une table ronde initiée par l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo). C'était hier à Lomé autour du thème « La peine de mort et la problématique de Terrorisme ».
Des acteurs de la société civile, par cette occasion, ont voulu, ensemble avec les populations et certains leaders d’opinion, faire face à un épineux dilemme : Faut-il défendre la vie d’un terroriste ou le vouer à la peine de mort ?
Dans son allocution inaugurale aux débats, la Sœur Amélie de Souza, présidente de l’association ACAT-Togo a énoncé que le phénomène du terrorisme est davantage grandissant, et devient du coup une réalité à la laquelle tous les Etats du monde se trouvent confrontés.
Ainsi, certains pays qui avaient renoncé à la sentence de la peine de mort dans leurs législations, y sont retournés, car cette peine étant jugée idéale pour les terroristes. "Est-ce une solution contre le terrorisme", a-t-elle demandé. Prévenir vaut mieux que guérir, selon l’allocution de la sœur Amélie de Souza qui, dès lors, souhaite que cette rencontre est l’occasion de réfléchir sur les stratégies de sensibilisation des populations sur la question de terrorisme, ses causes et ses conséquences et l’impact de la peine de mort par rapport au phénomène et à la situation des droits de l’homme. ... suite de l'article sur Autre presse