Avec la victoire de Donald Trump, l’Afrique passe de l’indifférence à une totale incertitude quant à l’avenir de ses relations avec les États-Unis.
«Trump, le pire pour l’Afrique !», s’exclame dans sa une le quotidien guinéen Le Djely à l’annonce des résultats du vote américain. Après une campagne électorale des plus âpres, c’est donc Donald Trump qui a été élu 45e président des États-Unis, dans la nuit de mardi à mercredi.
Comme le monde entier, l’Afrique a scruté avec attention l’élection américaine, certes avec beaucoup moins de passion qu’en 2008 et 2012, où Barack Obama avait d’emblée les faveurs du continent. Car à vrai dire de chaque côté de l’Atlantique, la méfiance et l’indifférence étaient de mise. En tout cas jusqu’à ce résultat.
« Sous le choc... »
Ni Hillary Clinton ni Donald Trump n’ont accordé le moindre espace, ou le moindre début de programme en lien avec le continent africain. Qu’à cela ne tienne, le résultat est reçu avec beaucoup d’inquiétudes. « Le monde entier, ayant suivi avec une inquiétude certaine la campagne du candidat républicain, est déçu et désemparé.
L’Afrique, quant à elle, ne sachant quoi faire de ce président dont elle appréhendait la victoire, est sous le choc », analyse le journal guinéen. Avant d’entrer dans les détails en poursuivant « pour l’Afrique des peuples, l’inquiétude et l’incertitude sont grandes. Surtout par rapport à la politique migratoire du nouveau président qui a tendance à non seulement restreindre la venue des migrants sur le sol américain, mais aussi à en chasser quelques-uns qui y sont déjà.
Pour la communauté afro-américaine, cette perspective est tout naturellement des plus sombres. Mais pour les parents africains des émigrés aussi, cette éventualité est source d’angoisse, dans la mesure où bien des familles sur le continent reposent sur l’apport et le soutien de la diaspora africaine aux États-Unis. Cette espèce de xénophobie se doublant d’une certaine islamophobie, l’élection du milliardaire américain traduit le scénario du pire», écrit le journal.... suite de l'article sur Autre presse