Destinataire de courriers d’Amnesty International et de Human Rights Watch, le Président affiche sa confiance dans la justice nationale.
Au cours du long entretien que JA a eu avec lui le 20 octobre à Conakry, Alpha Condé a abordé le dossier, sensible en cette fin 2016, des relations entre la Cour pénale internationale (CPI) et les États africains.
Prudent, ne serait-ce que parce qu’il est donné comme le possible prochain président en exercice de l’Union africaine (la décision sera prise au sommet d’Addis-Abeba, fin janvier 2017), il assure que sa position « est celle de l’UA », en d’autres termes que la Cour doit « élargir son champ géographique » et ne pas donner la fâcheuse impression de ne poursuivre que des Africains. Alpha Condé est par contre plus tranché en ce qui concerne les ONG.