C’est sans doute le point le plus clivant dans le débat sur le franc CFA : les comptes d’opérations ouverts par la BCEAO et la BEAC auprès du Trésor français pour y déposer une partie (50 %) de leurs réserves de change en contrepartie de la convertibilité de la monnaie.
D’après les détracteurs de cette dernière, il s’agit là de précieuses ressources financières (estimées à 13 000 milliards de FCFA – plus de 19 milliards d’euros – fin 2015) dont se privent les économies de la zone. Et qu’elles pourraient investir pour financer leur croissance. D’après une source à la BEAC, cette critique est la preuve même de l’ignorance qui entoure le fonctionnement de ce système monétaire.... suite de l'article sur Jeune Afrique