La 8e édition du festival international des divinités noires a été lancée vendredi à Kara (450 km au nord de Lomé), une façon pour les organisateurs de se rapprocher des populations du nord riches en culture et en tradition, a constaté l’Agence Afreepress.
Kara témoigne de l’intérêt des organisateurs pour le développement de la culture au Togo et de l’unité nationale. C’est avec un plaisir que nous accueillons la célébration des divinités noires qui témoignent la fraternité et la qualité des relations qui nous unissent », s’est réjoui le préfet de la Kozah, le colonel Didier Baoubadi Bakali.
Pour les organisateurs, le choix de cette ville « n’est pas fortuite ». A ce sujet, le président de l’association ACOFIN, organisatrice de cet événement, Me Yves Wilson-Bahun, a rappelé que l’occasion permettra au festival de se rapprocher des populations du nord « qui ne lésinent pas sur les moyens pour accompagner ACOFIN dans les éditions précédentes avec des délégations culturelles fort élogieuses ».
Convaincu que la culture est un pan important du développement durable, le préfet de la Kozah n’a pas manqué d’appeler les volontés à soutenir cet événement pour laisser un enseignement aux générations futures.
« Même dans une autre vie si c’est possible, je serai fier d’être togolais, d’être africain », a répondu Me Bahun.
L’invité d’honneur à cette 8e édition est le pays « arc-en-ciel » de Nelson Mandela en mémoire de qui une minute de silence a été observée, n’était pas présent à cette ouverture. L’Afrique du Sud sera cependant présente à travers les Zoulous pour la suite du programme avec la caravane panafricaine ce samedi à Kara et à Lomé, suivi d’une panoplie d’activités à partir de dimanche à Aného et à Glidji.