Ralentissement de la consommation, mauvaises conditions climatiques, marges en baisse… Pour résister, les gros acheteurs cherchent à avaler de plus petits concurrents et à intégrer la chaîne de production.
Avec des conditions climatiques plus favorables, la campagne de récolte de cacao qui s’est ouverte en octobre s’annonce, selon les prévisionnistes, bien plus prometteuse que la précédente, avec son cortège de sécheresses dues au phénomène El Niño, de maladies et de chenilles dans les vergers.
On parie sur une hausse de 16 % de la production de fèves en Côte d’Ivoire, premier producteur d’or brun, de 7 % au Ghana, quand la période 2015-2016 avait enregistré une baisse de la production de 7 % en Afrique de l’Ouest (2,8 millions de tonnes), d’après une étude d’Ecobank du 27 septembre. On constatait même un recul de 15,9 % en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial.
Pour autant, les géants du négoce – le suisse Barry Callebaut, numéro un mondial, l’américain Cargill et le singapourien Olam –, qui voient chaque année passer entre leurs mains près de 80 % de la récolte acquise en direct ou via d’autres négociants, n’ont pas vraiment tremblé.... suite de l'article sur Jeune Afrique