Le moins que l’on puisse dire, c’est que Donald Trump ne se passionne pas pour les pays nord-africains. Mais Alger voit son arrivée d’un meilleur d’œil que Rabat et Tunis.
Drôle de soirée
Le 8 novembre, l’ambassade des États-Unis à Alger avait invité quelque deux cents personnes (responsables politiques, hommes d’affaires, journalistes, diplomates occidentaux…) à suivre dans ses locaux la soirée électorale. Entre deux gorgées de vin local et deux parts de pizza, tous ont joué à élire le président des États-Unis. Résultat : 150 voix pour Hillary Clinton et seulement 17 pour Donald Trump.
Mais au fur et à mesure que les vrais résultats tombaient, stupeur et abattement se lisaient sur les visages. "Les diplomates américains étaient sous le choc, raconte l’un des participants. L’ambassadrice a même quitté les lieux à l’annonce des résultats des principaux États".