Pour ces six figures de l'écologie, la dégradation de l'environnement n'est pas une fatalité. À condition de prendre des mesures significatives, propres à enrayer le processus, du littoral ouest-africain aux forêts congolaises.
Youba Sokona, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat :
« Accélérer le déploiement des énergies propres »
«Lorsque je préparais le sommet de la terre de Rio, en 1992, plusieurs ministres africains me disaient que les questions liées au changement climatique n’étaient pas leur priorité. Aujourd’hui, les responsables ont pris toute la mesure de ce problème majeur.
Il est toujours difficile de parler d’avenir à un responsable politique qui est confronté à des enjeux immédiats délicats à gérer. Et même si une politique climatique ambitieuse est engagée, cela ne suffit pas pour la concrétiser.
Une des questions cruciales aujourd’hui est celle des énergies renouvelables. L’Afrique n’a pas encore défini de modèle énergétique pour son développement. C’est un avantage, car nous pouvons investir dans des choses totalement nouvelles et bénéficier des technologies les plus performantes et les moins polluantes. Il faut accélérer la mise en œuvre de l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables et profiter de l’engouement important qu’elle a suscité à la COP21.»... suite de l'article sur Jeune Afrique