De passage à Paris où il a été invité par Human Rights Watch pour recevoir le prix Alison Des Forges pour les droits de l'homme, Pierre-Claver Mbonimpa s'est confié jeudi à Jeune Afrique. Victime d'une tentative d'assassinat il y a un an, le "Mandela burundais" plaide pour une "solution concertée" à la crise au Burundi. Interview.
Sa main tremble encore lorsqu’il essaye d’écrire, sa voix est faible. Mais Pierre-Claver Mbonimpa reste alerte. Quinze mois plus tôt, « l’activiste le plus connu, le plus aimé et le plus admiré du Burundi » – selon les propos de la chercheuse Carina Tertsakian de Human Rights Watch – a été atteint à la mâchoire par une balle qui est ressortie par la pommette gauche, une autre l’ayant écorché au cou. Pierre-Claver Mbonimpa quitte le Burundi quatre jours plus tard pour aller se soigner en Belgique.... suite de l'article sur Jeune Afrique