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Foncier au Togo: La Fondation Konrad Adenauer aux côtés des communautés pour «bannir les vieilles méthodes»
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.


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Les représentants de la chefferie traditionnelle, des groupements, des coopératives et associations de femmes, des ONG, des médias et les leaders religieux des préfectures de Vo, Zio, Kloto, Bas-Mono, Haho, Yoto et Agou ont pris part du jeudi au samedis derniers à Vogan (50 km au nord de Lomé), à un atelier de formation des femmes des Organisations de la société civile (OSC), groupements et coopératives agricoles de Maritime-Est et Plateaux sur les droits de la femme à la terre, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Initiée par la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung, cette formation intitulée « Projet Ewoh 2 ‘’Un monde sans faim’’ » s’inscrit dans le Programme pour le dialogue politique en Afrique de l’ouest (PDWA) et vise à éveiller les consciences sur le droit d’accès de la femme à la terre afin de permettre à celle-ci de contribuer à la production agricole dans le souci de réduire la pauvreté et la faim au Togo et dans la sous-région ouest africaine.

Cette rencontre a permis d’éclairer les participants sur le genre et les droits de la femme à la terre pour une meilleure connaissance et application des textes de protection et de promotion de celle-ci.


Les acteurs des collectivités locales ont suivi des communications sur les notions des droits humains, les droits économiques, sociaux et culturels, le droit de la femme à la propriété et au foncier, la réalité de l’accès des femmes à la terre au Togo et en Afrique, les instruments de protection des droits de la femme à la propriété et au foncier, l’importance de l’accès des femmes à la terre dans le développement social et économique. On note également des travaux de groupes, des restitutions, l’identification des actions et des recommandations.

Mme Claire QUENUM, présidente de WILDAF-Togo, l’un des communicateurs, a mis l’accent sur la problématique du droit foncier au Togo, spécifiquement sur le droit de la femme à la terre et à l’égalité entre les sexes. « A l’issue des formations, les participants devront être capables de sensibiliser, éduquer et communiquer avec les populations pour un changement de comportement vis-à-vis de la femme et de bannir les vieilles pratiques » a-t-elle indiqué.

Le coordonateur national Togo de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung, M. Maurice Kossi GBLODZRO ,après avoir présenté dans son allocution la fondation comme une organisation politique allemande œuvrant pour le développement et ses actions au Togo et en Afrique , a souligné la nécessité de protéger les femmes contre les pratiques ancestrales contraires aux droits humains et freinant leur émancipation, tout en prenant les mesures pouvant favoriser le développement économique des femmes au Togo et dans les autres pays ouest africains concernés par le projet.

M . Kokou LEGUEDE, le préfet de VO, pour sa part, a témoigné sa gratitude à la Fondation Konrad Adenauer Stiftung pour cette initiative qui vise, selon lui, à valoriser l’image de la femme à travers la promotion de son droit.
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