Avec la réunion à Marrakech de la COP22, le Maroc s’est hissé au plus haut niveau de la réflexion sur l’avenir de l’humanité.
Venant après le sommet sur la sécurité maritime et le développement de Lomé, la conférence du Maroc illustre le potentiel de création et de réflexion que recèlent les Etats qui ont reconstruit leur indépendance dans la seconde partie du XXe siècle.
L’objectif de Marrakech 2016 était de donner corps aux principes affirmés lors de la Cop 21 de Paris. Cette cible a été largement atteinte. La proclamation adoptée souligne que la conférence de Marrakech marque un point d’inflexion important afin de lutter contre les changements climatiques.
Il s’agit d’affirmer une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques notamment dans le domaine de l’agriculture.
Une puissante lumière d'espoir
Il n’est pas indifférent que cette importante initiative ait prospéré au Maroc qui donne le plus important des signaux avec un programme ambitieux dans le domaine des énergies renouvelables. Noor, la centrale solaire, ne vient-elle pas d’être officiellement mise en service au Maroc, dans la province de Ouarzazate.
Et il ne s'agit que du démarrage effectif de la phase 1 : une centrale d'une capacité de 160 MW. Le projet, une fois achevé en 2020, sera la plus grande centrale solaire du monde, d'une capacité de 580 MW.
Marrakech dépasse l’objectif de la COP 22. Le sommet donne un exemple d’un pays qui, tout en sauvegardant ses racines est lancé dans un gigantesque effort de modernisation. Et celle-ci ne se limite pas aux infrastructures. Elle vise à développer une démocratie participative ouverte et tolérante. Ce qui est une gageure dans une époque trop souvent contaminée par le pessimisme, la violence et les reflux rétrogrades.
Une puissante lumière d’espoir au moment où le Maroc s’apprête à rejoindre l’Union africaine.