Les experts l'assurent : si rien n'est fait, une série de catastrophes nous attend. Pour prendre la mesure des risques, JA voyage dans le temps...
Maroc, assoiffé
Malgré la mise en place de son Plan national de l’eau, Rabat en consomme plus qu’il n’en produit. L’expansion de l’agriculture, l’industrialisation et l’augmentation exponentielle de la consommation des ménages due à la hausse logique de leur niveau de vie a fait chuter de 80 % les réserves d’eau du Royaume. Pour pallier le problème, il a dû construire plusieurs dizaines de centrales de dessalement. Énergivores, ces usines sont alimentées par l’énergie solaire, devenue depuis longtemps la première source d’énergie du pays.
Sénégal, montée des eaux
La Porte du troisième millénaire, ce monument d’art contemporain érigé sur la corniche de Dakar en 2001, a les pieds dans l’eau. Tout le bord de mer, rénové et modernisé en 2008 par l’ancien président Abdoulaye Wade, à l’occasion de la XI session de la Conférence au sommet de l’Organisation de la conférence islamique, a disparu. Les hôtels de luxe et le premier mall du pays, le Sea Plaza, ont dû fermer. La Banque mondiale et le gouvernement sénégalais, dans une étude publiée en 2013, avaient vu juste.
Les nombreux prélèvements de sable pour la construction, la disparition de la mangrove ou encore l’urbanisation du haut des plages ont accentué la montée des eaux, liée notamment au réchauffement de la planète. Le pays a dû consacrer des sommes colossales à construire des digues sur les zones les plus touchées, comme autour de la langue de Barbarie, sur laquelle a été construite la célèbre ville de Saint Louis.... suite de l'article sur Jeune Afrique
Afrique, Réunion des pays signataires de l`accord de Paris sur le climat Publié le: 20/11/2016 |