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Rappeurs africains, entre engagement politique et musique
Publié le mercredi 23 novembre 2016  |  RFI


© aLome.com par Parfait & Edem Gadegbeku
Concert marquant les 10 ans de carrière du binôme TOOFAN
Lomé, le 20 décembre 2015. Stade omnisports de Lomé. Un public essentiellement juvénile a pris d`assaut l`ancien antre des Eperviers du Togo pour commémorer sur fond musical les 10 ans de carrière des Toofan. Plusieurs artistes de la chanson togolaise ainsi que Shéyi Adebayor ont assisté à cette fête musicale ou l`ont animée.


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Ils sont rappeurs, vivent dans des pays où le pouvoir est contesté, et produisent du rap engagé comme on pourrait faire des discours politiques. Alors, artistes ou leaders d'opinion ? Venus pour le festival Africolor, Lexxus Legal (République Démocratique du Congo), Valsero (Cameroun) et Cheikh MC (Comores), expliquent leur art.

Chacun son rap, chacun son message, chacun sa fonction. Mais pour le Congolais Lexxus Legal, le Camerounais Valsero et le Comorien Cheikh MC, c'est l'art de la révolte, un point c'est tout ! "Lorsque l'on fait du hip hop, on est engagé obligatoirement", lance le rappeur venu des Comores. "C'est une religion, il s'agit de faire passer un message pour libérer les peuples", renchérit l'artiste camerounais.

Pour ces trois Africains, tout commence dans les années 1990 lorsqu'ils découvrent les flows militants des Américains Public Enemy, Brand Nubian, Gang Starr, Ice Cube ou encore des Français IAM, Assassin et MC Solaar. Sans oublier les précurseurs du continent comme les Sénégalais Positive Black Soul et Daara.J, le Burkinabè Yeleen et le Camerounais Ak'sang. "À l'époque, la musique étrangère été interdite par le régime de Mobutu. Mais les enfants des fonctionnaires haut-placés avaient la chance de voyager. Ils nous échangeaient des cassettes et VHS qui sortaient des États-Unis contre des services. C'était une révélation pour moi", se rappelle Lexxus Legal.

Les héritiers du hip hop

Vingt-six ans plus tard, les trois rappeurs se sentent les héritiers du genre urbain qui dépeint avec niaque la réalité. La scène musicale devient alors le porte-voix de cette nouvelle génération d'artistes qui a grandi dans des pays secoués par des coups d'État et des élections contestées.
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