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L’agro-industrie au menu d’une conférence-débat sur le site de la foire Togo 2000
Publié le vendredi 25 novembre 2016  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
1ère édition de la «Foire Made in Togo» du 22 juillet au 02 août
Lomé, le 27 juillet 2016. Site du CETEF (Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé). La «Foire Made in Togo» tente de séduire la clientèle locale et de se faire une place dans le paysage commercial togolais.


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«La promotion de l’agro-industrie, gage de développement économique » : c’est autour de cette thématique générale de la 13ème foire internationale de Lomé que le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique (MAEH) a organisé ce jeudi sur le site du CETEF, une conférence-débat qui a mobilisé les opérateurs économiques et les entrepreneurs.


Cette conférence a été présidée par le Directeur de Cabinet du MAEH, Kolani Dindiogue en présence du Directeur du CETEF, Johnson Kuéku Banka. Au total quatre sous thèmes ont fait l’objet de communications et de débats à savoir : le programme de développement des agropoles, le modèle des Entreprises de Services et Organisations des Producteurs (ESOP), l’entreprenariat rural au Togo et les initiatives de la GIZ (agence de coopération allemande) en matière de résilience et de développement durable dans le secteur agricole.

Les cadres du MAEH ont fait comprendre au public que la mise en œuvre de la nouvelle note de politique agricole togolaise repose essentiellement sur le développement des agropoles qui seront des pôles intégrés de développement agro-industriel suivant une filière bien déterminée. L’ambition d’une telle structuration selon les explications, est de réunir en un seul endroit et sous une même organisation opérationnelle axée sur les potentialités locales, sur les avantages comparatifs des sites concernés et les filières associées, les différents leviers permettant de sortir les populations de la pauvreté.

Dans les cinq prochaines années, les premiers agropoles verront le jour notamment au niveau des bassins de l’Oti (27 000 ha exploitables), de la Kara (20 000 ha), du haut Mono et du complexe Zio-Haho qui disposent également d’énormes potentialités agricoles.
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