C’est à la fois cruel et marrant de voir certains individus retourner leur veste lorsqu’ils ne sont plus aux affaires et se rebeller contre leur maître qui les a nourris et blanchis. Et c’est un peu dommage que c’est au Togo que l’on assiste à de pareille absurdité.
Nicodème Habia, ex-membre de l’Union des Forces de Changement (UFC), affirme que Gilchrist Olympio, le président national du parti, aurait cautionné « le truquage » du scrutin législatif du 25 juillet dernier.
« Au cours de cette année, nous avons connu des élections législatives qui ont été truquées avec l’assentiment du président national de l’UFC, remettant ainsi en cause la voix à une alternance pacifique au Togo », avance l’ancien vice-président l’UFC, exclu des rangs de ce parti avec trois de ses compères parmi lesquels figure, Djimon Oré, ancien ministre de la Communication.
Des allégations aussi sévères et sans fondement à l’encontre de son ancien mentor, dont la réplique pourrait être fatale si M Olympio décidait éventuellement de réagir dans les prochains jours.
Pour M Habia, l’année 2013 n’a pas été différente, se prononçant ainsi sur la situation sociopolitique au plan national.
« Il y a eu des turbulences, des troubles sociopolitiques au cours de cette année comme en 2012. Il y a eu la manipulation de la justice, des emprisonnements d’hommes politiques », estime ce dernier.
A en croire l’ex député de l’Avé, c’est seulement par l’honnêteté politique et surtout l’alternance qu’on peut parvenir à la réconciliation entre togolais.
M Habia fait croire que tout est possible dans le meilleur des mondes en ce qui concerne sa candidature aux présidentielles de 2015. Mais encore, faut-il avoir les moyens de sa politique et le profil d’un Chef d’Etat.